L'interview Politique

Jean-Michel Blanquer, invité politique du 30 octobre

Publié le 30 octobre 2018 à 8h52, mis à jour le 30 octobre 2018 à 10h54
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Source : L'Invité Politique

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Les déclarations à retenir de l'interview de Jean-Michel Blanquer :

Sur les violences à l'école :

"Dès la semaine prochaine, tout signalement d'un professeur aura un suivi".

Sur le plan de lutte contre les violences à l'école :

"Les pistes sont là. Ce n'est pas une question de divergences entre les ministères, c'est une question d'approfondissement d'une politique".

"Demain, je vois tous les recteurs de France. Je leur confirmerai un certain nombre de consignes. Le but ne doit jamais être qu'il n'y ait #PasDeVague, ni d'ailleurs qu'il y en ait".

"Dans la classe, tout fait signalé par un professeur doit pouvoir l'être, déjà, et ensuite, doit être accompagné d'un suivi explicité. C'est une règle que nous allons poser, en nous en donnant aussi les moyens techniques".

Sur le signalement des violences à l'école :

"Il y aura un registre spécialement prévu à cet effet. Même les petits faits doivent être signalés. C'est un point majeur".

Sur les violences à l'école :

"Le chef d'établissement pourra, dans le futur, faire des conseils de discipline de manière beaucoup moins lourde qu'auparavant. S'il y en a eu peu jusque-là, ce n'est pas seulement à cause du #PasDeVague" (1/2).

"C'était aussi à cause du fait que c'était très lourd sur le plan juridique, avec beaucoup de gens à réunir, etc. Nous allons simplifier les procédures" (2/2).

Sur la présence des forces de l'ordre dans les écoles :

"Là-dessus, il faut être d'un très grand pragmatisme : le but n'est évidemment pas d'avoir un policier dans chaque établissement de France".

"Il n'y a pas de tabou sur le fait que des policiers puissent venir dans les établissement. C'est très positif d'un point de vue éducatif".

Sur la présence des forces de l'ordre dans les écoles, au travers d'un bureau par exemple :

"Oui, c'est d'ailleurs une expérience qui existe déjà".

En réaction aux propos de Nicole Belloubet, qui a affirmé que l'école "n'est pas une maison de redressement" :

"Il n'y a pas d'emballement. Je suis le 1er à dire que le savoir est ce qui compte dans un établissement".

Jean-Michel Blanquer, ministre de l'éducation nationale, était l’invité d'Amélie Carrouer ce mardi 30 octobre sur LCI.


La rédaction de TF1info

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