Après la Corse, un deuxième foyer de grippe aviaire détecté dans les Yvelines

T.G
Publié le 20 novembre 2020 à 6h01
Des canards confinés dans une ferme suite à un cas de contamination à la grippe aviaire, en 2017.

Des canards confinés dans une ferme suite à un cas de contamination à la grippe aviaire, en 2017.

Source : GEORGES GOBET / AFP

CONTAMINATION - Alors qu'une vague de H5N8 frappe plusieurs pays européen, un deuxième cas français a été identifié en quelques jours. Une animalerie des Yvelines a vu l'ensemble de ses oiseaux euthanasiés pour éviter toute propagation.

Après la Russie et le Kazakhstan cet été, et les Pays-Bas, le Royaume-Uni et la Belgique ces dernières semaines, c'est au tour de la France de subir l'épizootie de H5N8. Un virus qui se propage par les oiseaux migrateurs et qui a touché un deuxième département en France, trois jours à peine après la Corse. Le ministère de l'Agriculture et de l'alimentation a annoncé jeudi qu'un nouveau cas de grippe aviaire avait été détecté dans une animalerie située des Yvelines en région parisienne. 

Des analyses ont révélé "la présence du virus H5N8, identique à celui détecté en Haute-Corse (...) l'enquête épidémiologique se poursuit afin d’identifier les liens entre ces deux foyers et l'origine de la contamination".  Le virus est "non transmissible à l'homme", précise le communiqué du ministère, la maladie n'étant pas considérée comme dangereuse pour les humains. La consommation de volailles, de foie gras et d’œufs n'est à ce jour pas déconseillée par le ministère de l'Agriculture. 

Tous les oiseaux de l'animalerie ont été euthanasiés et des zones de protection et de surveillance ont été mises en place autour du foyer. Un protocole sanitaire similaire avait été mis en place en Corse, où des abattages préventifs d’oiseaux ont été réalisés dans des basses-cours dès les premiers soupçons de contamination.

"Pour limiter la propagation du virus et éviter au maximum qu’il atteigne les filières avicoles professionnelles", le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie appelle "en particulier les animaleries, les transporteurs et les détenteurs particuliers de basses-cours à appliquer strictement les mesures de protection".


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