Bactérie E.coli : une vague de contaminations "d'une ampleur jamais décrite en France"

Publié le 31 mars 2022 à 10h08, mis à jour le 31 mars 2022 à 13h33
JT Perso
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Source : JT 20h Semaine

L'Hexagone connaît depuis un mois une flambée de cas de syndromes hémolytiques et urémiques.
Tous sont liés à une épidémie d'E.coli d'"une ampleur jamais décrite en France", alerte une experte.
Provoquant une insuffisance rénale, ils se manifestent chez les enfants.

Jamais pareille vague de contaminations à Escherichia coli n'a frappé le pays. Alors que la France connaît depuis fin février une recrudescence de cas de syndromes hémolytiques et urémiques (SHU) liés à cette bactérie, Gabrielle Jones, épidémiologiste à Santé Publique France, alerte sur un "événement de très grande ampleur". 

Selon l'experte contactée par France Inter, il s'agit même de "l'épidémie de la plus grande ampleur qui n'a jamais été décrite en France". Et d'insister : "Là, nous sommes déjà à la moitié de ce qu'on observe habituellement sur une année (...) avec 41 cas que l'on appelle 'épidémiques', il s'agit du nombre le plus important de cas reliés à une même épidémie qu'on n’a jamais observé".

Un syndome "rare mais grave"

Dans le détail, 75 cas étaient en cours d'investigation mercredi selon Santé Publique France, dont 41 pour lesquels des syndromes hémolytiques et urémiques "similaires" ont été identifiés, et 34 pour lesquels des analyses supplémentaires étaient en cours. Ces cas, qui provoquent une insuffisance rénale, se manifestent chez les enfants âgés de 1 à 18 ans, et ont déjà entrainé la mort de deux d'entre eux. "Il peut y avoir des complications associées qui touchent le cœur et le cerveau, et on peut avoir également des séquelles assez importantes qui peuvent durer et voire des décès, ce qu'on a malheureusement dans le cadre de cette épidémie", précise encore Gabrielle Jones insistant sur le fait que le syndrome hémolytique et urémique est "rare mais grave".

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Les autorités sanitaires ont confirmé mercredi qu'il y a bien un lien entre des pizzas surgelées de la marque Buitoni, du groupe Nestlé, et cette recrudescence de cas, les trois quarts des familles ayant confirmé avoir consommé les pizzas Fraich'up de la marque. "Nous explorons différentes hypothèses pour savoir comment les contaminations ont pu se produire malgré la cuisson de la pizza. Cela peut être la manipulation de la pizza pas encore cuite", a par ailleurs l'experte auprès de France Inter. "C'est une bactérie qui résiste bien au froid, mais qui est normalement tuée par la cuisson. C'est pour cela que cette épidémie est très inhabituelle", a-t-elle ajouté, rappelant que des "investigations sont en cours ".


Audrey LE GUELLEC

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