Covid-19 : le sous-variant BA.2 plus contagieux et dangereux chez les enfants ?

Publié le 31 mars 2022 à 18h53
JT Perso
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Source : JT 13h Semaine

Le sous-variant d'Omicron, BA.2, est devenu la souche majoritaire en France.
Il pourrait aussi être plus contagieux chez les enfants.

Les enfants sont-ils plus à risque face au sous-variant d'Omicron BA.2 que face aux précédentes souches du Covid-19 ? C'est l'une des théories évoquées par les scientifiques. D'après Santé publique France, "avec le remplacement progressif du variant Delta par le variant Omicron, on observe une très nette augmentation du nombre des cas de syndrome inflammatoire multi-systémique pédiatrique (Pims) depuis début décembre 2021".

Depuis cette date, Omicron a cédé sa place à son sous-variant BA.2. Mais les plus jeunes sont toujours touchés, y compris par le rebond des contaminations observé dans le pays depuis mi-mars. Selon les données de l'agence sanitaire, le taux d'incidence des 0-19 ans est actuellement de 1292 cas pour 100.000 habitants (similaire à la moyenne nationale), contre un peu plus de 500 il y a un mois.

BA.2 plus virulent, la fin du port du masque mise en cause ?

"Chez les enfants, ce que nous redoutons, ce sont les Covid longs, les Pims, les syndromes d'ordre immunologique plutôt qu'infectieux", explique à TF1info le Pr Antoine Flahault, directeur de l'Institut de santé globale de Genève (Suisse). "Or, il semblerait qu'ils se produisent plus souvent avec le sous-variant BA.2", s'inquiète-t-il.

Pour l'heure, il ne s'agit que d'une "théorie". Car une autre hypothèse existe. "Il est très difficile de dire si le sous-variant est plus ou moins virulent et transmissible chez l'enfant, notamment parce que les jeunes ont baissé le masque dans les écoles", poursuit le Pr Flahault.

Dans une interview accordée à TF1info ce jeudi 30 mars, il explique que la levée du port du masque en lieux clos pourrait entraîner un surplus de charge virale infectante dans l'air. "Avec le masque, une personne se contamine avec beaucoup moins de charge virale que si tout le monde l'enlève", indique-t-il. Or, plus la charge virale administrée par un malade est élevée, plus le risque de développer des complications est important.

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"Sans masque, les enfants peuvent donc être exposés à des charges virales considérables dans des salles bondées et mal ventilées, dans lesquelles ils restent toute la journée", poursuit-il. "Il est donc possible qu'à charge virale égale, BA.2 ne soit pas plus virulent que BA.1, mais que les conditions actuelles entraînent cette virulence plus élevée. Nous allons peut-être nous rendre compte que la levée des mesures entraîne des formes plus graves et plus fréquentes, pas forcément liées à un surcroît de virulence du virus."


Idèr NABILI

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