CRISE SANITAIRE - Le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer a annoncé ce mardi le recrutement de 1700 médiateurs pour cette campagne de dépistage massive dans les écoles.
L'opération s'organise. 1700 étudiants vont être recrutés pour accompagner les personnels médicaux à effectuer les tests salivaires dans les écoles, a annoncé le ministre de l'Éducation nationale sur France Inter ce mardi. L'opération sanitaire a débuté le 22 février dans les académies situées en zone A et s'est amplifiée, lundi 1er mars, avec les élèves de la zone C. Son but est simple : atteindre "l'objectif fondamental qui est que les écoles de France restent ouvertes". Dans le cadre de ce dispositif, quelques bras supplémentaires sont nécessaires.
Quel est le profil des engagés ? "Des étudiants en médecine, en pharmacie, ou dans d'autres domaines", a précisé le Jean-Michel Blanquer. Le ministre a précisé que ces étudiants seront "payés" pour aider à la réalisation des tests salivaires "entre maintenant et la fin du mois de juin". Ces nouvelles recrues seront aux côtés des quelque 2000 médecins et infirmiers volontaires, travaillant déjà pour l'Éducation nationale.
Ces tests seront réalisés par des "personnels de santé" et non par des enseignants, a-t-il réaffirmé. Ces derniers craignaient d'être "mis à contribution", comme l'avait laissé imaginer le ministère, la semaine passée à LCI. Invitée sur Franceinfo, ce lundi, Guislaine David secrétaire générale et porte-parole du SNUipp-FSU avait dénoncé le manque de personnel soignant pour réaliser cette campagne de tests et répété : "Nous appelons les enseignants à ne pas se substituer aux personnels de laboratoire ou aux personnels soignants."
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Le ministre de l'Éducation estime que la France a les moyens logistiques d'arriver vers la mi-mars à l'objectif de 300.000 tests par semaine pour l'ensemble de la France. Où en est-on actuellement ? "Le nombre de tests s'est établi à moins de 10.000 la semaine dernière et sera compris cette semaine entre 50.000 et 80.000 dans la zone C, où les vacances viennent de s'achever", a précisé Jean-Michel Blanquer lors d'un déplacement dans une école de Lavoncourt, près de Vesoul, en Haute-Saône.