Covid-19 : la propagation fulgurante du variant Omicron

Covid-19 : et si le rhume pouvait protéger contre Omicron ?

A. LG
Publié le 10 janvier 2022 à 16h46
Covid-19 : et si le rhume pouvait protéger contre Omicron ?

Source : iStock

ETUDE - Selon des chercheurs de l'Imperial College de Londres, certaines cellules induites par le rhume se révèlent protectrices contre une éventuelle infection au SARS-CoV-2 comme au nouveau variant détecté en Afrique du Sud. Explications.

Et si les défenses naturelles induites par un simple rhume offraient une certaine protection contre le Covid-19 et notamment Omicron ? C'est en substance la conclusion à laquelle sont parvenus des chercheurs de l'Imperial College de Londres à l'issu de travaux menés sur 52 personnes vivant avec des patients tout juste infectés au SARS-CoV-2.

L'étude, publiée dans Nature Communications, conclut que ceux qui avaient contracté un rhume classique avaient aussi développé une "banque de mémoire" de cellules immunitaires spécifiques de nature à prévenir de futures infections et les rendant moins vulnérables face au Covid.

Si les experts insistent sur le fait que cette nouvelle donnée ne suffit pas à faire l'impasse sur le vaccin, qui reste la seule protection efficace à ce jour contre le virus, ils estiment que cette dernière fournit des informations utiles sur le fonctionnement du système de défense.

"Nous avons découvert que des niveaux élevés de cellules T préexistantes, créées par le corps lorsqu'il est infecté par d'autres coronavirus humains comme le rhume, peuvent protéger contre l'infection au COVID-19" détaille le Docteur Rhia Kundu, auteur de l'étude auprès du média anglais Sky News, tout en soulignant que les coronavirus ne représentent que 10 à 15 % des rhumes. Cela serait donc une "grave erreur" de penser que toute personne ayant récemment attrapé un rhume est automatiquement protégée contre Covid-19, insiste-t-il.

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En revanche, "apprendre de ce que le corps fait correctement pourrait aider à la conception de nouveaux vaccins", estime le professeur Ajit Lalvani, coauteur de l'étude, précisant que "les vaccins exploitant plus étroitement le travail des lymphocytes T pourraient fournir une protection plus large et plus durable contre Covid".


A. LG

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