Covid-19 : comment expliquer la baisse du nombre de tests pour la deuxième semaine consécutive ?

Publié le 28 janvier 2022 à 14h30

Source : TF1 Info

Entre le 17 et le 23 janvier 2022, plus de 10,6 millions de tests PCR et antigéniques ont été validés, soit 6% de moins que la semaine précédente.
Le nombre de tests continue donc de diminuer, essentiellement chez les moins de 25 ans.

Pour la deuxième semaine consécutive, le nombre de tests réalisé sur sept jours baisse, rapporte la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) dans un communiqué. Entre le 17 et le 23 janvier, plus de 10,6 millions de tests PCR et antigéniques ont été réalisés. C'est 6% de moins que la semaine précédente, qui avait enregistré plus de 11,3 millions de tests.

Moins de tests avec le pass vaccinal ?

Cette baisse se ressent d'autant plus chez les moins de 25 ans. Le bureau de statistiques du ministère de la Santé observe ainsi que 190.000 tests de moins ont été réalisés pour les 16-25 ans, et 529.000 de moins pour les 0-15 ans. Une diminution pour cette tranche d'âge qui pourrait s'expliquer par la modification du protocole sanitaire à l'école. Au lieu d'un premier test RT-PCR ou antigénique suite à l'apparition de symptômes ou en cas de contact avec une personne infectée, les élèves peuvent désormais se satisfaire d'un autotest. 

En effet, la demande en autotests augmente, elle, cette semaine, comme le constate Philippe Besset, président de la Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France. Une augmentation également provoquée par la possibilité pour les enseignants de bénéficier de dix autotests gratuits par mois

Cependant, pour le représentant, la diminution du nombre de tests PCR et antigéniques peut aussi être corrélée à la transformation du pass sanitaire en pass vaccinal. Pour lui, cela a enlevé "tous les tests réalisés à des fins de confort, qui n’étaient pas la majorité mais qui existaient". Selon des chiffres de la Drees, entre le 20 décembre 2021 et le 16 janvier 2022, les 8% de personnes non vaccinées dans la population française de 20 ans ou plus représentaient 16% des tests PCR positifs chez les personnes symptomatiques.

Cette diminution, qui reste malgré tout légère, pourrait également annoncée une décrue de la vague de contaminations provoquée par le variant Omicron. En effet, elle semble suivre le taux de croissance des cas qui diminue légèrement ces derniers jours. Mardi sur LCI, le ministre de la Santé a par ailleurs insisté sur le fait que la vague Omicron se poursuivait. Soulignant que le pic de contaminations avait été franchi dans certaines régions, comme en Ile-de-France, il avait cependant reconnu que le virus circulait encore "de façon importante". 


Aurélie LOEK

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