CAMPAGNE DE RAPPEL - Dès le 1er décembre, plus de trois millions de Français âgés de 50 à 64 ans deviendront éligibles à la dose de rappel. Pour leur administrer, des centres de vaccination vont-ils rouvrir leurs portes ?
La campagne de vaccination va s'intensifier. À compter du 1er décembre, tous les plus de 50 ans vaccinés contre le Covid-19 depuis plus de six mois deviendront éligibles à la dose de rappel. Actuellement, près de cinq millions de Français ont déjà reçu leur "troisième dose" sur les neuf millions de personnes éligibles. D'ici deux semaines, selon le ministère de la Santé, 3,2 millions de Français de 50 à 64 ans pourront recevoir cette dose. Ils seront près de six millions au 26 décembre.
Les centres de vaccination, au cœur de la stratégie depuis le début de la campagne, ont réduit la voilure voici plusieurs semaines, avec la baisse du nombre d'injections. Une stratégie assumée par l'exécutif, au profit de la ville, puisque médecins, pharmaciens, ou encore infirmiers ont désormais accès au vaccin Pfizer. Mais avec la hausse des doses de rappel, la donne pourrait changer. "Cela peut amener des centres de vaccination qui avaient fermé à reprendre une activité", a assuré ce jeudi sur LCI le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal (voir vidéo en tête de cet article).
Les injections en ville de plus en plus importantes
Toutefois, "même avec l'extension aux plus de 50 ans, au cours des mois de novembre, décembre et janvier, le volume (des doses injectées) restera limité", précisait mardi le ministère de la Santé. La semaine dernière, 1,1 million d'injections ont été réalisées, un indicateur similaire à celui attendu dans les prochains mois, entre "1 et 1,5 million" chaque semaine, selon le ministère.
D'après la même source, 40% des injections sont aujourd'hui réalisées en ville, contre 16% en août. Et "la ville a vocation à administrer une part croissante des injections", selon le ministère, qui indiquait mardi qu'il n'était "pas prévu de rouvrir des centres de vaccination". "La majorité des centres sont restés ouverts", affirme d'ailleurs à LCI la Direction générale de la santé (DGS). 1050 étaient ouverts mi-novembre, contre 1400 en septembre et 1500 fin mai, précise la DGS.
Mais Gabriel Attal a vanté l'importance de ces "vaccinodromes" dans la stratégie française. "Ils sont identifiés, ont montré toute leur efficacité", a répété le porte-parole du gouvernement. "Les Français les connaissent, ils savent où aller." Reste désormais aux agences régionales de santé et aux collectivités locales de déterminer, territoire par territoire, si une réouverture des centres s'avère nécessaire.
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