Covid-19 : l'UE "encourage" ses États membres à exiger un test négatif des voyageurs venant de Chine

M.G avec AFP
Publié le 4 janvier 2023 à 21h28, mis à jour le 4 janvier 2023 à 22h11

Source : JT 20h Semaine

Les États membres de l'UE se sont mis d'accord mercredi sur une batterie de mesures à déployer face à la flambée de Covid-19 en Chine.
Les 27 sont notamment "vivement encouragés" à imposer la présentation d'un test négatif aux voyageurs en provenance de l'empire du Milieu.

L'UE hausse le ton face à la flambée épidémique en Chine. Lors d'une réunion d'experts destinée à élaborer une réponse coordonnée à l'explosion des contaminations dans le pays, les États membres ont trouvé un terrain d'entente. Les Vingt-Sept sont "vivement encouragés" à imposer aux voyageurs venant de l'empire du Milieu, de présenter, un test Covid-19 négatif datant de moins de 48 heures, avant leur départ.

Port du masque et contrôle des eaux usées

Les dirigeants se sont également mis d'accord, ce mercredi 4 janvier, sur d'autres recommandations qu'il reviendra à chaque État membre de mettre en application. Les États membres préconisent à "tous les passagers des vols à destination et en provenance de la Chine" de porter un masque protecteur. De même,  ils sont incités à "tester les eaux usées des aéroports accueillant des vols internationaux et celles des avions" concernés avec un séquençage génomique. Des tests aléatoires complémentaires à l'arrivée, avec "un séquençage des résultats positifs" afin d'identifier d'éventuels nouveaux variants, sont aussi suggérés. 

Ces conclusions sont considérées comme définitivement adoptées, s'agissant de recommandations n'étant pas juridiquement contraignantes. Un nouveau point de situation est prévu "d'ici mi-janvier".

Plus tôt dans la semaine, l'UE a, en outre, proposé à Pékin des dons de vaccins contre le Covid-19. La commissaire à la Santé, Stella Kyriakides, "a pris contact avec ses homologues chinois pour leur proposer la solidarité et le soutien de l'UE, ce qui inclut notre expertise en santé publique et des dons de vaccins européens adaptés aux variants", a indiqué un porte-parole de la Commission européenne. Pour l'heure, la Chine n'a pas encore donné sa réponse. Aucune précision sur le nombre potentiel de doses ou les stocks dans lesquels elles seraient puisés n'a été communiquée. 

Les autorités chinoises ont mis fin, début décembre, à la politique draconienne du "zéro Covid", entraînant l'explosion du nombre des contaminations dans la population. Les dernières obligations de quarantaine pour les voyageurs arrivant de l'étranger seront, elles, levées dès dimanche. 

Inquiets du manque de transparence sur les chiffres communiqués par le régime - et surtout par l'apparition de nouveaux variants -, les Européens ont d'abord réagi en ordre dispersé, trois des États membres de l'UE (Italie, Espagne, France) décidant unilatéralement d'imposer des tests à l'arrivée ou à l'embarquement pour les voyageurs venant de Chine. Une initiative que Pékin a condamnée, laissant entendre qu'il pourrait prendre " des contre-mesures" en représailles. 


M.G avec AFP

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