Coronavirus : la pandémie qui bouleverse la planète

Covid-19 : légère remontée des indicateurs mais la vague pourrait être "sous-estimée"

par Manon MICHEL
Publié le 30 mars 2023 à 17h11
JT Perso

Source : TF1 Info

Depuis début mars, le nombre de cas de Covid-19 est reparti à la hausse.
Néanmoins, dû aux changements de politique sur les tests, le suivi de l'épidémie est plus difficile.

Une nouvelle vague de Covid frappe le pays. Pour l'épidémiologiste Mahmoud Zureik, pas de doute, "il y a une reprise claire et nette depuis début mars". Si l'on regarde les chiffres de la semaine dernière, Santé publique France faisait état de 55.088 nouveaux cas confirmés, contre 47.626 la semaine d'avant. Concernant les taux d'incidence et de positivité, ils "continuaient à augmenter, tout en restant à des niveaux bas".

Les rappels vaccinaux insuffisants

Néanmoins, le nombre de cas pourrait être encore supérieur. En effet, en raison des changements de politique sur les tests, le suivi de l'épidémie est plus compliqué. Mahmoud Zureik détaille auprès de l'AFP : "On recense entre 8000 et 10.000 nouveaux cas par jour mais compte tenu de la politique actuelle des tests, ces chiffres sont certainement largement sous-estimés." Depuis début mars, les tests Covid ne sont plus entièrement et systématiquement pris en charge par la Sécurité sociale auprès des Français vaccinés. Le remboursement intégral est néanmoins maintenu pour certaines catégories, comme par exemple les plus âgés. La semaine dernière, le nombre de tests réalisés s'établissait à 368.000, soit le niveau plus bas depuis le début de l'épidémie.

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Du côté des nouvelles hospitalisations, elles étaient la semaine dernière en diminution ou stables dans la majorité des régions. Néanmoins, SPF a souligné que "le niveau des rappels vaccinaux adaptés au variant Omicron restait insuffisant". Seuls 23,3% des 60-79 ans et 26,0% des 80 ans et plus ont reçu ce rappel. Concernant le vaccin, une nouvelle étude publiée dans le New England Journal of Medicine (NEJM) a montré qu'il n'y avait pas d'augmentation du risque d'événement cardiovasculaire grave avec les vaccins bivalents à ARNm contre le Covid-19 comparativement aux vaccins monovalents. Enfin, selon l'OMS, les adultes en bonne santé ne nécessitent pas de dose supplémentaire de vaccins anti-Covid. 


Manon MICHEL

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