Covid-19 : "Le pic de la 5e vague pourrait être atteint d'ici à une dizaine de jours", assure Alain Fischer

LC.
Publié le 7 janvier 2022 à 10h51
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Source : L'Invité Politique

INTERVIEW - Invité sur LCI ce vendredi matin face à Elizabeth Martichoux, le président du Conseil d'Orientation de la stratégie vaccinale (COSV) Alain Fischer a estimé que le pic de la 5e vague pourrait arriver d'ici fin janvier.

Le pic de la cinquième vague va-t-il bientôt arriver ? Annoncé en décembre, le moment tant attendu n'a toujours pas pointé le bout de son nez, et ce, d'autant que les contaminations explosent en raison du variant Omicron, aujourd'hui majoritaire en France. Hier, plus de 261.421 cas ont été détectés dans l'Hexagone, contre plus de 330.000 les derniers jours. Des contaminations sûrement chiffrées à la baisse, selon Alain Fischer, le président du Conseil d'Orientation de la stratégie vaccinale (COSV).

"On s'en approche"

Invité sur LCI ce vendredi matin, le "Monsieur vaccin" du gouvernement assure cependant que le pic pourrait bientôt arriver. "Je pense qu'on s'en approche", révèle-t-il, en s'appuyant sur les dernières modélisations de l'Instituteur Pasteur. "L'institut place ce pic dans le début de la seconde quinzaine de janvier. Si l'on fait le calcul, ça serait de l'ordre d'une dizaine de jours", annonce Alain Fischer qui prévient de "quelques aléas". "Il y a un certain nombre d'incertitudes, y compris sur le virus lui-même", plante-t-il.

Pour le scientifique, "la décroissance de la vague devrait être d'une pente équivalente à la montée", indique-t-il face à Elizabeth Martichoux, prenant cette fois-ci pour appui, les modélisations de Vittoria Colizza. Toutefois, la baisse du nombre de cas se fera différemment selon les régions. "Il y aura un décalage géographique. Par exemple, l'Île-de-France est beaucoup plus touchée par le variant Omicron que dans d'autres zones", annonce Alain Fischer. Au niveau national, ce dernier est présent à près de 80%. Selon les données du président du COSV, "Paris est bien au-delà de ces taux".

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La semaine passée, le ministre de la Santé et des Solidarités Olivier Véran s'était déjà montré optimiste en annonçant que la cinquième vague pourrait être la dernière. C'est effectivement "une possibilité", suggère Alain Fischer. 

Avec l'arrivée du variant Omicron, "le virus provoque des infections moins graves avec moins de risque d'hospitalisations ou des hospitalisations plus brèves. Peut-être qu'on est au début d'une atténuation progressive du virus ?", s'interroge ce dernier, comparant ce phénomène à "d'autres virus respiratoires" qui sont devenues peu à peu "des rhumes" saisonniers.

Mais si "ce scénario est plausible, il n'est pas certain", prévient le scientifique. "Personne ne peut écarter d'un nouveau variant qui serait plus ennuyeux" et plus dangereux pour l'Homme.


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