CORONAVIRUS - Le nouveau variant identifié en Afrique du Sud semble être moins pathogène qu'attendu. Pour autant sa fulgurante propagation pourrait avoir comme conséquence l'émergence d'une nouvelle souche, cette fois plus dangereuse, prévient l'OMS.
Une moindre dangerosité à double tranchant ? L'OMS s'est montré extrêmement prudente, ce mardi 4 janvier. "Plus Omicron se répand, plus il se transmet et plus il se réplique, plus il est susceptible de générer un nouveau variant", a déclaré Catherine Smallwood, responsable des situations d'urgence dans l'organisation mondiale.
Si, selon les premières études, Omicron semble être moins dangereux que Delta, la montée en flèche des taux d'infection pourrait avoir, à terme, l'effet inverse. "Actuellement Omicron est mortel, il peut causer la mort (...) Peut-être un peu moins que Delta, mais qui peut dire ce que le prochain variant pourrait générer ?", met en garde la spécialiste.
De la même manière, la responsable appelle à la prudence estimant que le monde est "dans une phase très dangereuse". Depuis le début de la pandémie, plus de 100 millions de cas de Covid-19 ont été enregistrés en Europe, dont cinq uniquement pour la dernière semaine de 2021. Selon Catherine Smallwood, "l'impact réel de l'augmentation des taux de contamination n'est pas encore clair".
Dangerosité moindre, mais davantage de décès ?
Selon les premières constatations scientifiques, réalisées en Afrique du Sud et au Royaume-Uni, Omicron aurait un taux de mortalité plus faible que les précédents variants. Pour autant, mathématiquement, selon la spécialiste, cela pourrait amener à davantage de décès, en chiffre absolu.
"Lorsque le nombre de cas augmente de manière aussi significative, il est probable qu'un nombre beaucoup plus important de personnes atteintes de maladies graves se retrouvent à l'hôpital, voire meurent", estime-t-elle.
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