Face à la septième vague de Covid-19, la Haute autorité de santé recommande d'élargir l'administration de la deuxième dose de rappel vaccinal.Les moins de 60 ans avec comorbidités, les femmes enceintes et l'entourage des personnes immunodéprimées sont concernés.
La quatrième dose de vaccin contre le Covid-19 va-t-elle être ouverte à un public plus large ? C'est en tout cas ce que souhaite la Haute autorité de santé (HAS), dont les avis sont régulièrement suivis par le gouvernement. Dans un avis publié ce mercredi, elle recommande d'élargir l'administration d'une deuxième dose de rappel de vaccin aux femmes enceintes et aux personnes de moins de 60 ans présentant des comorbidités.
"Dans un contexte de reprise épidémique caractérisé en particulier par la circulation du sous-lignage BA.5 d'Omicron", la HAS "recommande d'élargir l'administration d'une dose de rappel additionnelle (2e rappel ou 4e dose le plus souvent) aux adultes de moins de 60 ans identifiés comme étant à risque de forme grave de Covid-19, aux femmes enceintes et aux personnes vivant dans l'entourage ou en contacts réguliers avec des personnes immunodéprimées ou vulnérables", indique le communiqué.
Un délai de plus de six mois depuis le premier rappel
Cet avis, publié en réponse à une saisine de la Direction générale de la santé, tient compte des "dernières données disponibles, et notamment les données épidémiologiques françaises, les données concernant la couverture vaccinale actuelle des populations les plus fragiles et les données d'efficacité des vaccins sur les variants en circulation", précise la HAS.
Une dose additionnelle de rappel est déjà recommandée pour les personnes de 60 ans et plus, les personnes immunodéprimées quel que soit leur âge, ainsi que les enfants et adolescents à haut risque, rappelle la Haute autorité de santé.
Toutefois, un délai d'au moins six mois doit être respecté depuis la dernière dose, sauf pour les personnes de plus de 80 ans, les résidents en Ehpad ou unités de soins de longue durée et les personnes immunodéprimées, qui n'ont qu'à attendre trois mois depuis leur premier rappel. Un délai d'au moins trois mois doit également être respecté en cas d'infection ayant suivi la précédente dose, précise encore la HAS.
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TF1 Info