Covid-19 : pour Alain Fischer, le retour du masque dans les transports doit être "sérieusement" envisagé

Benoit Leroy
Publié le 22 juin 2022 à 12h56
JT Perso
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Source : JT 13h Semaine

Depuis le 16 mai dernier, le masque n'est plus obligatoire dans les transports en commun.
Or, ces dernières semaines, la France fait face à une reprise épidémique.
Selon le professeur Alain Fischer, le retour de cette règle sanitaire est une option "qui se discute sérieusement".

Depuis plus d'un mois, les masques sont tombés. Au sens propre. Dans un contexte d'amélioration de la situation sanitaire, le gouvernement avait décidé en mai dernier de lever l'obligation de porter un masque dans tous les transports en commun : bus, trains, taxis... Ce mercredi 22 juin marque un changement de ton du côté des médecins associés à la politique sanitaire gouvernementale. En effet, le professeur Alain Fischer - en charge de la politique vaccinale - s'est déclaré, "à titre personnel", favorable au retour du masque dans les transports.

Pour le spécialiste, cette obligation concernerait "certainement les personnes fragiles, et probablement l'ensemble de la population, parce que c'est une mesure de protection collective. Et en faisant le petit effort de porter le masque, on contribue à protéger les personnes fragiles", a-t-il estimé sur le plateau de France 2.

Cette déclaration, la première du genre après plusieurs mois d'accalmie sanitaire, intervient alors que les autorités sanitaires constatent une "poussée de la maladie", confirme le professeur Alain Fischer. Pour autant, si le nombre de cas flambe - 31.000 en moyenne sur sept jours (+53% en une semaine), selon le dernier bilan de Santé Publique France, "cela ne se traduit pas significativement par une augmentation du nombre d'hospitalisations et a fortiori de décès, mais on sait qu'il y a toujours un décalage", rappelle le professeur.

Le gouvernement se veut rassurant

Alors que le gouvernement est sous tension, suite aux élections législatives, l'ex-ministre de la Santé Olivier Véran (désormais en charge des Relations avec le Parlement) s'est montré plus serein. "On est vaccinés, on a une protection collective qui est forte, on connaît le variant qui est en circulation, on connaît les moyens de se prémunir d'une flambée épidémique - le masque, les gestes barrières (...) - donc je n'ai pas une inquiétude excessive", a-t-il indiqué sur BFMTV. Une façon de ne pas avoir à gérer un autre feu, sanitaire cette fois, en plus d'une urgence institutionnelle.

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Néanmoins, lors du Conseil des ministres de cette semaine, l'exécutif devait examiner un projet de loi lié à la pandémie de Covid-19. L'objectif de ce texte est de mettre sur pied un dispositif remplaçant "l'état d'urgence sanitaire" décrété depuis novembre 2021. Les détails du projet ne sont, pour l'heure, pas encore connus. Une réunion annulée du fait de la crise politique née des résultats du second tour des élections législatives.


Benoit Leroy

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