Vaccin : une complication inflammatoire examinée comme possible effet secondaire au Danemark

V.F, avec AFP
Publié le 26 août 2021 à 17h25
D'après le chef des urgences à l'Hôpital Pompidou, Philippe Juvin, le gouvernement pourrait accélérer la vaccination en le faisant à domicile.
D'après le chef des urgences à l'Hôpital Pompidou, Philippe Juvin, le gouvernement pourrait accélérer la vaccination en le faisant à domicile. - Source : JAVIER TORRES / AFP

SURVEILLANCE - L'agence danoise du médicament a annoncé ce jeudi examiner un éventuel lien entre le syndrome inflammatoire multi-systémique pédiatrique et la vaccination anti-Covid après un cas suspect chez un adolescent vacciné.

Rien n'est pour l'heure établi. Après un cas suspect de syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique (ou PIMS) chez un adolescent vacciné contre le Covid-19 au Danemark, l'Agence danoise du médicament examine un lien éventuel entre le vaccin et cette pathologie rare mais grave - proche de la maladie de Kawasaki - qui a touché des enfants et adolescents infectés par le coronavirus. 

"L'agence danoise du médicament, en collaboration avec l'EMA (agence européenne des médicaments), cherche à savoir si un état inflammatoire rare, le PIMS, précédemment observé comme un effet secondaire du Covid-19 chez les enfants et les adolescents, peut également survenir à la suite d'une vaccination", a-t-elle écrit dans un communiqué. Selon l'agence danoise, "un lien avec le vaccin n'a pas été documenté, mais il ne peut pas non plus être exclu".

Les plus de 12 ans doivent se faire vacciner

Début août, un cas chez un Danois de 17 ans a été rapporté aux autorités sanitaires. L'adolescent n'avait pas le Covid, mais avait été vacciné avec le sérum Pfizer-BioNTech. Il est depuis guéri.

Cette enquête, pour laquelle aucun calendrier n'a été donné, ne modifie pas les recommandations des autorités sanitaires qui appellent les plus de 12 ans à se faire vacciner contre le Covid-19. Plus de 4 millions de personnes sont vaccinées au Danemark, dont 300.000 âgées de 12 à 19 ans, soit près de 70% de la population. 

Le pays scandinave de 5,8 millions d'habitants avait décidé au printemps de supprimer le vaccin AstraZeneca, puis celui de Johnson & Johnson, de son programme vaccinal à cause d'effets secondaires sanguins rares, mais graves.


V.F, avec AFP

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