VACCINATION - Dans quelques semaines, les enfants de 5 à 11 ans pourraient à leur tour se faire vacciner contre le Covid-19. Face aux éventuelles craintes des parents, le Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale insiste sur la nécessité d'une "communication adaptée".
Après les adultes puis les adolescents, place aux enfants ? Au cours de la conférence de presse organisée en début de semaine, le Premier ministre Jean Castex a fait savoir que le gouvernement souhaitait ouvrir rapidement la campagne de vaccination contre le Covid-19 aux 5-11 ans. "Tous les enfants" de cette tranche d'âge, "sur la base du volontariat", pourront recevoir le vaccin "si possible d'ici à la fin de l'année", a indiqué le chef du gouvernement.
Mais avant une éventuelle ouverture de la campagne, le Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale (COSV), présidé par Alain Fischer, a publié plusieurs recommandations. Parmi elles, la "nécessité" d'une "communication adaptée". Dans un avis rendu au gouvernement en début de semaine, le COSV affirme qu'il est "nécessaire d'envisager des dispositifs" pour permettre d'expliquer "l'analyse bénéfice-risque de la vaccination des enfants, favorable tant sur le plan individuel que collectif".
Les pédiatres et l'école au cœur de la stratégie
Car même si plus de 52 millions de Français ont reçu au moins une dose, et que la campagne de vaccination pour les enfants a déjà débuté dans plusieurs pays, la méfiance reste bien présente. Selon une enquête relayée par le COSV, 62% des parents d'enfants âgés de 6 à 12 ans seraient réticents à leur vaccination.
Dès lors, le Conseil d'Alain Fischer préconise de mettre en avant le bénéfice individuel comme collectif de la vaccination des enfants. "Il paraît opportun de veiller à ce que la pertinence de protéger les enfants contre un risque de forme grave, fût-il mineur, soit établie comme un argument de portée à la fois individuelle et collective", écrit le COSV. Il recommande également de réaliser une enquête pour identifier les freins à la vaccination.
Comme pour les plus âgés, l'autorité consultative demande au gouvernement de s'appuyer sur les médecins généralistes et les pédiatres, "les mieux placés pour apporter aux familles une information juste et précise, et répondre aux interrogations des parents". Enfin, outre les parents, le Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale estime qu'il serait opportun de "préparer des documents pédagogiques" pour expliquer aux enfants "le principe de la vaccination". L'Éducation nationale pourrait alors avoir son rôle à jouer.
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