À partir de ce 15 février, les Français devront recevoir leur dose de rappel dans les quatre mois suivant leur double-injection pour conserver un pass vaccinal valide.Le ministère de la Santé estime qu'un peu moins de 4 millions de personnes risquent de perdre leur pass.
Avec la décrue des contaminations, on oublierait presque qu'une nouvelle étape concernant le pass vaccinal va de nouveau être franchie demain. Mardi 15 février, des millions de Français de plus de 18 ans vont perdre leur pass vaccinal, faute de dose de rappel.
À cette date, le délai pour recevoir l'injection supplémentaire est réduit à quatre mois, contre sept mois aujourd'hui. Contacté par TF1info, le ministère de la Santé avançait lundi que près de 4 millions de personnes étaient concernées par la mesure. La semaine passée, il estimait le chiffre entre 4 et 5 millions de Français.
Des estimations selon les futures injections et infections
À ce jour, veille du 15 février, un peu plus de 37,3 millions de personnes ont reçu une dose de rappel sur les "46 millions de personnes éligibles" au rappel, indique le ministère de la Santé. Pour conserver leur pass vaccinal valide, ces quelque 9 millions Français devront impérativement tendre de nouveau le bras, à une exception près : l'obligation s'annule s'ils ont été contaminés au Covid-19 ces derniers mois. Dans ce cas précis, le ministère "estime que 4,5 millions de personnes" ont été touchées par le virus depuis décembre dernier.
"Ce chiffre va évoluer", prévient le ministère de la Santé, qui prend en compte les futures infections et injections de rappel. "D’ici mardi, on peut estimer que sur ces 4,5 millions de personnes qu’environ 500.000 personnes vont se faire vacciner en rappel ou seront infectées et auront donc un pass vaccinal à jour", poursuit le ministère auprès de TF1info.
Ainsi, un peu moins de 4 millions de personnes sont donc susceptibles de perdre le pass vaccinal. Cette suspension n'est toutefois pas irréversible. En prenant rendez-vous "dès que possible" pour se faire vacciner, le dispositif se réactive sept jours après la piqûre faite. Le ministère a d'ailleurs demandé à ce que les centres de vaccination maintiennent leur mobilisation.
Ce nombre, estimé en millions, est cependant bien plus important que celui, présenté il y a un mois. Le 15 janvier dernier, alors que les conditions du pass sanitaire changeaient pour la première fois, "seulement" 560.000 personnes ont vu leur pass se désactiver, faute de dose de rappel.