Covid-19 : incertitudes autour du variant BA.2, qui gagne du terrain en France

Marius Bocquet avec AFP
Publié le 11 février 2022 à 19h09

Source : TF1 Info

Le sous-variant d'Omicron, appelé BA.2, est scruté de près par les spécialistes du Covid-19.
Il représentait 6,5% des contaminations le 31 janvier, contre 2% mi-janvier selon Santé publique France.
Rien ne prouve que la vague Omicron sera la dernière, considèrent les spécialistes.

L'arrivée de nouveaux variants peut-elle faire repartir la propagation du Covid-19 ? Un sous-variant d'Omicron, désigné par l'appellation BA.2, est scruté de près. Devenu majoritaire en Inde ou au Danemark, il reste jusqu'ici minoritaire en France, mais augmente à l'échelle nationale. 

Il représentait 6,5% des contaminations le 31 janvier, selon des données préliminaires, contre 2% mi-janvier, selon Santé publique France. Considérant qu'"une forme d'immunité collective s’est installée", Arnaud Fontanet a prévenu vendredi qu'elle "reste temporaire" et qu'"il faut quand même surveiller du coin de l'œil BA.2"

"On ne peut jamais exclure de nouveaux variants", a remarqué Simon Cauchemez, chercheur spécialiste en modélisations à l'Institut Pasteur et membre du Conseil scientifique, la semaine dernière au Sénat, observant qu'Omicron était déjà "vraiment un extraterrestre". Il espère que la combinaison de vaccinations et d'infections aura renforcé l'immunité et pourra, au besoin, limiter les effets d'une nouvelle vague.

Même si l'embellie se confirme, rien ne prouve que la vague de Covid née d'Omicron sera la dernière, ne cessent de souligner les spécialistes. Sachant qu'"on ne peut pas éradiquer ce virus", hypothèse "illusoire pour un virus respiratoire", a souligné le "Monsieur vaccins" du gouvernement, Alain Fischer, mercredi devant des sénateurs. Un "scénario plausible" est une évolution endémique, sur le modèle de la grippe avec "des vagues saisonnières, d'intensité inconnue".


Marius Bocquet avec AFP

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