PRATIQUE - Comment bien faire un autotest à un enfant ?

A. LG
Publié le 11 janvier 2022 à 9h05, mis à jour le 11 janvier 2022 à 9h10

Source : TF1 Info

PRATIQUE - Le protocole sanitaire à l'école prévoit désormais de procéder à trois autotests sur les élèves cas contacts. Les parents devront attester, à J+2 et J+4, de leur négativité pour éviter l'isolement. Mais comment s'y prendre avec les plus jeunes ?

Trois autotests pour les cas contact à l'école, sans obligation de test antigénique ou PCR : Jean Castex, a annoncé le 10 janvier 2022, un assouplissement du protocole sanitaire face à l'épidémie de Covid dans les établissements scolaires et le risque de pagaille.  Alors qu'auparavant, chaque élève identifié comme cas contact devait se soumettre immédiatement à un test PCR ou antigénique, désormais un simple autotest, qui devra être renouvelé à J+2 et J+4, devra être effectué.

Une seule attestation sur l'honneur, certifiant que le premier autotest est négatif, suffira désormais pour un retour en cours. Les trois autotests seront gratuits, grâce à une attestation délivrée par l'école. 

Mais d'un point de vue plus pratique, quels sont les bons réflexes à avoir pour effectuer correctement ce dépistage chez les plus jeunes ?

Quelles précautions avant le test ?

Dans son guide d'utilisation de l'autotest nasal pour l'enfant, mis en ligne sur son site, le ministère des Solidarités et de la Santé recommande en premier lieu de se laver les mains et celles de l’enfant avec de l’eau et du savon ou avec du gel hydroalcoolique et précise que le prélèvement est plus facile lorsque l’enfant est assis, dans un lieu calme. Il est en outre conseillé d'"expliquer le déroulement du test et les différentes étapes à l’enfant, afin de le rassurer."

Quitte à le laisser procéder lui-même au test et ce, dès le plus jeune âge ? C'est en tout cas le conseil de Fabienne Kochert, pédiatre à Orléans (Loiret) et présidente de l’Association française de pédiatrie ambulatoire (AFPA). "J'en ai fait faire à des tout-petits, même à partir de 2 ans et demi", nous explique-t-elle, précisant que des tests ont été menés par des pédiatres pour apprécier le vécu des plus jeunes et qu'il en est ressorti que "cet autotest était très bien vécu par l'enfant".

Et d'insister : "Le plus tôt possible, dès que l'enfant comprend, il faut qu'il le fasse lui-même pour que ça soit le moins intrusif possible ; il ne faut pas oublier que tout ce qui concerne la fosse nasale, le conduit auditif c'est extrêmement sensible et c'est d'autant plus désagréable quand c'est quelqu'un d'autre qui manipule. Lorsque l'enfant fait lui-même, parce qu'il contrôle son geste, c'est mieux vécu".

Les bons gestes pour faire le test

S'agissant du test en lui-même, la pédiatre a pour habitude d'expliquer à l'enfant que ce n'est pas douloureux. "Après lui avoir demandé de bien se moucher, je lui montre l'écouvillon et je lui dis : 'Tu va le faire tourner dans le nez, bien racler sur les côtés, et recommencer de l'autre coté'. On ne va pas loin mais s'il n'enfonce pas assez je lui demande d'enfoncer un peu plus, puis on tourne 15 fois de chaque côté en comptant, parfois en anglais." 

De son côté le guide du ministère explique qu'il convient d'"introduire l’écouvillon horizontalement et délicatement dans une narine sur 2 à 3 cm, sans forcer, jusqu’à sentir une légère résistance", en invitant ensuite à "effectuer 2-3 rotations, et si possible maintenir l’écouvillon en place pendant 5 secondes." Selon le test, le prélèvement d’une seconde narine peut s'avérer nécessaire. Le cas échéant, il s'agit de procéder de la même façon dans l’autre narine avec le même écouvillon.

Lorsque deux bandes colorées apparaissent au niveau des zones (C) et (T), le résultat est positif ; à l'inverse, le résultat est négatif si une bande colorée apparaît uniquement dans la zone contrôle (C). À noter que si la ligne contrôle (C) n’apparaît pas, le résultat est invalide et nécessite de procéder à un nouveau test.


A. LG

Tout
TF1 Info