VACCINATION – Interviewé dans le journal de 20h de TF1, Emmanuel Macron a confirmé mardi que quatre sites français allaient prochainement participer à la production de vaccins dans les prochaines semaines.
Dans une allocution en direct sur TF1 ce mardi 2 février, Emmanuel Macron est revenu sur la campagne de vaccination, reconnaissant que son rythme était freiné par la production des vaccins eux-mêmes. "Ce qui nous contraint aujourd’hui (…), c’est l’accès aux doses", a estimé le président, ajoutant que certaines de ces doses "devaient être livrées à une date" mais "ont été décalées par nos fournisseurs".
"Notre contrainte n'est pas la propriété intellectuelle des vaccins, mais la capacité à les produire en grande quantité. Il nous faut aussi penser aux pays émergents", a souligné Emmanuel Macron. "Il est important d'organiser la production de ces nouveaux vaccins et permettre une production mondiale pour les pays les plus pauvres."
Une production de vaccin avancée en France
Ayant réuni plus tôt ce mardi différents acteurs industriels, dont des laboratoires pharmaceutiques, pour discuter de la capacité de production en France, Emmanuel Macron a indiqué que "dès fin février", quatre sites seront chargés de produire des vaccins sur le sol français. En réalité, ces quatre usines étaient déjà connues puisqu’elles ont passé des accords avec différents fabricants pour finaliser la production de leur vaccin, avant même la concertation avec le gouvernement. Mais elles devaient la démarrer plus tard dans l’année.
Sur son site d’Eure-et-Loir, l’entreprise Delpharm a l’intention de produire le vaccin de Pfizer/BioNTech en mettant en flacon "plusieurs dizaines de millions de doses". Initialement, elle devait commencer cette production au mois d’avril. Depuis l’Indre-et-Loire, Recipharm a déjà prévu de procéder à la formulation, au remplissage et au conditionnement d’une partie des doses du vaccin de Moderna, sans que l’on sache encore combien. L’entreprise Fareva, elle, sera associée à la production du vaccin pas encore homologué de l’Allemand CureVac sur ses deux sites de l’Eure et de Pau. A priori, elle se chargera de mettre en flacon le vaccin et de fabriquer et conditionner le diluant mélangé avec le vaccin avant l’injection.
Et puis Sanofi a annoncé la semaine dernière son intention de produire celui de Pfizer/BioNTech, en raison du retard pris dans la confection de son propre vaccin. Le groupe avait à l’origine prévu de démarrer la production cet été depuis son site de Francfort, en Allemagne. Il n’a pas été précisé si le site du groupe situé à Marcy l'Étoile, près de Lyon, prendrait part à celle-ci. S'agissant du démarrage de la production, elle devrait intervenir "plutôt au second semestre", a précisé à l'AFP le cabinet de la ministre de l'Industrie Agnès Pannier-Runacher. Dans un communiqué publié début janvier, la CGT avait demandé à ce que "l’entreprise mette à disposition ses outils de production pour fournir un vaccin à toutes les populations du globe".
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