VACCINATION - Alors que plusieurs pays européens ont suspendu, jeudi 11 mars, les injections du vaccin, l'Agence nationale de sécurité du médicament recommande dans son dernier rapport de pharmacovigilance de poursuivre la vaccination avec des doses d’AstraZeneca.
Le vaccin AstraZeneca enchaîne les déconvenues. Autorisé en France depuis le début du mois de février, dans plusieurs pays, le sérum anglo-suédois a vu son utilisation suspendue ou retardée après des cas de formation de caillots sanguins. Si seuls 43% des Français disent faire confiance au vaccin d'AstraZeneca, selon notre sondage, Olivier Véran avait tenu à rassurer le 11 mars, en assurant qu'il n’y avait "pas lieu de [le] suspendre".
Ce vendredi, l'Agence nationale de sécurité du médicament a, elle aussi, publié des données rassurantes : un seul cas de thromboses multiples a été analysé, indique l'ANSM, précisant qu'"étant donné les cas également rapportés dans d’autres pays européens, ce cas constitue un signal qui fera l’objet d’une surveillance particulière" dans les prochains rapports.
En tout, depuis le début de la vaccination en France, ce sont 3013 cas d’effets indésirables qui ont été répertoriés. Selon le rapport, ces effets indésirables correspondent essentiellement à des "syndromes pseudo-grippaux qui surviennent en majorité dans les 24 heures".
À titre de comparaison, pour les trois vaccins confondus, 11.802 cas d'effets indésirables ont été recensés en France dont 302 pour le Moderna et 8487 pour le Pfizer. En cas de fièvre et/ou de douleurs, l'ANSM recommande de privilégier l'utilisation du paracétamol à la dose la plus faible et le moins longtemps possible.
"Aucune preuve de risque aggravé"
Le groupe pharmaceutique a répondu à ces accusations ce vendredi après-midi dans un communiqué, affirmant qu'il n'y avait "aucune preuve de risque aggravé" de caillot sanguin entraîné par son vaccin contre le Covid-19. "En fait, les chiffres sur ce type [de problème médical] sont beaucoup plus faibles chez ceux qui sont vaccinés comparé à ce qui serait attendu dans la population dans son ensemble".
L'Organisation mondiale de la santé a aussi apporté son soutien au vaccin ce vendredi 12 mars. Lors d'un point de presse de l'ONU à Genève, la porte-parole de l'organisation, Margaret Harris, a déclaré qu'il n'y avait "pas de raison de ne pas utiliser" le vaccin.
Sur le
même thème
même thème
Tout
TF1 Info
TF1 Info
- 1Affaire Epstein : Ghislaine Maxwell condamnée à 20 ans de prisonPublié le 28 juin 2022 à 23h19
- 2Contamination à la salmonelle : des boîtes d'œuf rappelées massivement dans toute la FrancePublié le 28 juin 2022 à 14h09
- 3
- 5
- 9Peut-on planter sa tente où l'on veut dans la nature ? Le 20H vous répondPublié hier à 12h09
- 1
- 4Affaire Bouthier : une nouvelle enquête ouverte pour harcèlement sexuelPublié hier à 22h28
- 5Inquiétudes autour des effets d'un anti-épileptique sur les fœtusPublié hier à 22h23
- 9Assemblée nationale : deux députés RN élus vice-présidentsPublié hier à 21h26
- 10Météo du 29 juin 2022 : Prévisions météo à 20h50Publié hier à 21h02
- 1Contamination à la salmonelle : des boîtes d'œuf rappelées massivement dans toute la FrancePublié le 28 juin 2022 à 14h09
- 3Covid-19 : qui sont les personnes les plus contaminés de cette 7e vague ?Publié le 28 juin 2022 à 16h30
- 4Face à la 7e vague, Borne convoque ce mardi les préfets et directeurs d'ARSPublié le 28 juin 2022 à 10h40
- 5Inquiétudes autour des effets d'un anti-épileptique sur les fœtusPublié hier à 22h23
- 6Les Français de plus en plus myopes : on fait le pointPublié hier à 18h55
- 87e vague de Covid-19 en France : comment expliquer ce rebond épidémique ?Publié le 28 juin 2022 à 14h01
- 9Non, le pass vaccinal ne sera pas réinstauré au 1er août comme l'affirme Christian EstrosiPublié le 28 juin 2022 à 12h42
- 10Non, l’IVG n’est évidemment pas autorisée jusqu’au 9e mois de grossesse en FrancePublié le 28 juin 2022 à 16h11