Fin du masque dans les transports : ces autres restrictions sanitaires toujours en vigueur

Y.R.
Publié le 12 mai 2022 à 11h58

Source : JT 20h Semaine

À compter du 16 mai, le port du masque ne sera plus obligatoire dans les transports en commun.
Une nouvelle étape de franchie dans la levée progressive des mesures visant à lutter contre le Covid-19.
Des restrictions sanitaires, plus ou moins ciblées, restent toutefois encore en vigueur.

C'est la dernière grande mesure anti-Covid-19 encore en vigueur, et elle va bientôt disparaître. À compter du lundi 16 mai, le port du masque ne sera plus obligatoire dans les transports collectifs, a annoncé, mercredi 11 mai, le ministre de la Santé, Olivier Véran, à la sortie du Conseil des ministres. En plein recul de l'épidémie, même si environ 40.000 contaminations quotidiennes sont toujours recensées, les Français vont pouvoir se découvrir le visage, s'ils le souhaitent, dans le bus, le métro, le train, l'avion ou encore les taxis. 

S'il continuera tout de même à être "recommandé" pour les personnages fragiles et celles "qui s'estiment menacées par le virus", comme l'a précisé jeudi le locataire du 14 avenue Duquesne sur RMC et BFMTV, la levée du masque dans les transports ne signifie pas totalement la fin de son caractère obligatoire. Il sera ainsi toujours de rigueur dans les hôpitaux, les établissements de santé - tels que les Ehpad -, les pharmacies ou encore les laboratoires de biologie médicale. 

Pass sanitaire et isolement conservés

D'autres mesures sanitaires, moins contraignantes, seront encore appliquées dans l'Hexagone. C'est le cas du pass sanitaire, à ne pas confondre avec le pass vaccinal, suspendu le 14 mars dernier. Ce laissez-passer, qui s'obtient notamment avec un test négatif de moins de 24 heures, sera demandé à toute personne de plus de 12 ans (accompagnant ou visiteur) à l'entrée des établissements de santé, des maisons de retraite et des établissements pour personnes handicapées. Il peut aussi être exigé lors du passage des frontières ou lors de voyages vers ou depuis la France, ainsi que dans certains territoires d'Outre-mer.

À l'instar du pass sanitaire, l'isolement est maintenu. La durée d'isolement et les consignes sanitaires continuent de dépendre du statut vaccinal. Toute personne contaminée bénéficiant d'un schéma vaccinal complet ou ayant contracté le Covid-19 il y a moins de quatre mois doit respecter une période d'autarcie. Celle-ci est comprise entre 5 et 7 jours, après la date du début des symptômes ou du test positif s'il s'agit d'un cas dit asymptomatique. Pour les non-vaccinés ou personnes disposant d'un schéma vaccinal incomplet sans avoir déclaré la maladie il y a moins de quatre mois, la période d'isolement s'étend de 7 à 10 jours.

L'obligation vaccinale des soignants maintenue

C'est à peu près tout pour la population générale. Mais des restrictions plus ciblées vont aussi demeurer. En premier lieu, l'obligation vaccinale pour les personnels des établissements de santé et des établissements médico-sociaux. Ils doivent continuer de présenter un schéma vaccinal à jour, rappel compris, pour être autorisés à exercer. "Lorsqu'un soignant n'est pas vacciné il est plus susceptible d'être contaminé et donc de transmettre le virus dans les hôpitaux ou dans les Ehpad", a justifié, mercredi, Olivier Véran. "Ces établissements ont payé suffisamment cher pour savoir que l'on doit en particulier les protéger." "Le virus circule trop pour que nous levions l'obligation vaccinale chez les soignants", a-t-il répété sur RMC et BFMTV. 

La Haute autorité de Santé (HAS) a été saisie par le ministre pour trancher la question d'un point de vue éthique et sanitaire.


Y.R.

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