La nomination de la professeure d'immunologie Brigitte Autran à la tête du comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires, qui remplace le Conseil scientifique, a été officialisée ce mercredi.L'occasion pour elle d'alerter sur les risques d'une nouvelle vague de Covid à l'automne.
Si le Conseil scientifique est remplacé par le nouveau comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires, le Covid, lui, ne disparaît pas, comme l'a d'ores et déjà annoncé Brigitte Autran, nommée officiellement ce mercredi à la tête de ce comité. Selon cette professeure d'immunologie, spécialiste du VIH et experte en vaccination, "le scénario le plus probable est celui d'un pic épidémique à la rentrée".
"Sera-t-il dû à un nouveau variant ou au retour du froid ? Nous ne sommes pas devins, mais il est quasi certain qu'il y aura une vague à l'automne", a-t-elle déclaré dans une première interview au Parisien.
Vivre avec le Covid
Face à cette perspective, la nouvelle présidente a appelé à "aller vers le vivre avec". Pour contrer les décès et les cas graves que continuent de provoquer le virus, Brigitte Autran a jugé qu'il fallait continuer la vaccination et élargir l'administration de traitement préventif, comme le Paxlovid. "Le comité va agir et conseiller le gouvernement en ce sens, pour élargir l'accès aux médicaments et aux vaccins", a-t-elle affirmé.
Se félicitant de l'arrivée de vaccins "bivalents", capables de cibler à la fois la souche originale du virus et Omicron, Brigitte Autran a cependant rappelé qu'"il ne faut pas attendre l'arrivée de ce nouveau modèle pour se faire vacciner", jugeant que "ce serait contre-productif et dangereux pour les plus fragiles".
Brigitte Autran est par ailleurs revenue sur le but du comité qu'elle préside désormais, reconnaissant que ses missions étaient très proches de l'ancien Conseil scientifique. "Mais le 'plus' de ce comité de veille et d'anticipation de tous les risques sanitaires et qu'il ne nait pas pendant ou en réaction à une crise, comme celle du Covid, mais en amont des prochaines", souligne l'immunologue. Selon elle, cela permettra d'éviter les "lourdeurs bureaucratiques" pénalisantes pour la recherche et de réagir plus rapidement face à d'éventuelles nouvelles crises, dans une approche de "santé globale".
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