LA CONTRACEPTION DE DEMAIN - Voilà une invention qui pourrait bien révolutionner la vie sexuelle des femmes d'ici à quelques années. Encore en phase d'expérimentation, des anneaux vaginaux d'un nouveau genre seraient capables de protéger leur porteuse à la fois contre les grossesses non désirées et les infections sexuellement transmissibles.
Dans les laboratoires du monde entier, c'est l'effervescence : après la capote qui change de couleur au contact d'une IST, le préservatif intelligent qui diffuse du Viagra et le spray au latex, c'est désormais au tour des produits destinés spécifiquement aux femmes. Plusieurs équipes scientifiques, financées notamment par la fondation Bill et Melinda Gates, travaillent actuellement au développement d'une nouvelle génération d'anneaux vaginaux. Quand on sait qu'aujourd'hui 2,5 millions de personnes contractent chaque année le VIH, et que moins de 5% des hommes utilisent un préservatif, l'enjeu est de taille.
Actuellement en phase de test, ces nouveaux moyens de contraception pourraient voir le jour d'ici à trois ans, d’après We Demain . Au sein de l'un des laboratoires de l'université Northwestern (Virginie), le Dr Patrick Kiser et son équipe travaillent depuis plus de cinq ans, en partenariat avec l'ONG Conrad, à la conception d'un anneau vaginal révolutionnaire, qui protégerait à la fois des grossesses non désirées et des IST.
Comment ça marche
Une fois installé, l'anneau diffuse du tenofovir, un antirétroviral (10 milligrammes par jour), et du lévonorgestrel, un contraceptif hormonal (10 microgrammes), pendant une période de 90 jours. “Je pense que les femmes l'utiliseront principalement pour la contraception, mais elles bénéficieront aussi d'une protection contre les IST”, souligne le Dr Kiser, interrogé par We Demain.
Car, aujourd'hui, moins de 5% des hommes utilisent le préservatif , qui reste pourtant la seule protection efficace contre les maladies vénériennes. “Et des grossesses non désirées peuvent avoir des conséquences néfastes, que ce soit sur le plan de la santé ou au niveau économique et culturel”, poursuit le chercheur.
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Un autre anneau commercialisé dès 2018
Les premiers essais cliniques ont débuté en novembre dernier. Cinquante volontaires testent aujourd'hui un prototype de cet anneau aux États-Unis et en République dominicaine. Aucune date de commercialisation n'a été annoncée pour le moment. Contrairement au Dapivirine Ring , qui devrait, lui, voir le jour d'ici à 2018. Développé par l'International Partnership for Microbicides (IPM), cet anneau vaginal est déjà expérimenté par 5000 femmes volontaires dans plusieurs pays africains (Malawi, Afrique du Sud, Ouganda et Zimbabwe).
Contrairement à l’autre anneau, il ne s'agit pas d'un moyen contraceptif. Mais celui-ci, qui se place au fond du vagin contre le col de l'utérus pendant un mois, offrira une protection supplémentaire aux femmes contre la contamination au VIH ou à toute autre infection sexuellement transmissible. Pour cela, l'objet libère un antirétroviral, le dapivirine, qui protège la porteuse lors de ses rapports sexuels contre toute contamination au VIH et aux autres IST, telles que l'herpès génital. Les premiers résultats de l'expérimentation menée en Afrique devraient être connus fin 2016, pour une commercialisation de l'anneau courant 2018.
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