Bigard, Lalanne et Chalençon, têtes de file d'une manifestation anti-masques à Lyon

LC avec AFP
Publié le 15 mai 2021 à 17h19
Jean-Marie Bigard a été pris à partie par des manifestants durant une manifestation sur la place de la Bourse, à Paris, le 12 septembre 2020.
Jean-Marie Bigard a été pris à partie par des manifestants durant une manifestation sur la place de la Bourse, à Paris, le 12 septembre 2020. - Source : Alain JOCARD / AFP

MANIFESTATION - À l'initiative de plusieurs collectifs, entre 300 et 400 personnes se sont réunies à Lyon ce samedi pour protester contre les restrictions sanitaires. Jean-Marie Bigard, Francis Lalanne et Pierre-Jean Chalençon étaient de la partie.

Tandis que des manifestations se déroulaient un peu partout en France en soutien au peuple palestinien, les anti-masques défilent eux aussi. À Lyon samedi 15 mai, 300 à 400 personnes "venues de toute la France" se sont rassemblées dans le calme contre les restrictions sanitaires.

"Vous avez le droit de huer"

"La préfecture nous impose de vous lire les recommandations sanitaires",  lance une des organisatrices, sur une petite scène installée dans le 6e arrondissement. "Bouh !", répond la foule. "Vous avez le droit de huer", ajoute la jeune femme, avant de tourner en dérision, sous les applaudissements, les règles sanitaires.

Un autre organisateur déclare de son côté ne pas vouloir "que la France tombe aux mains des mondialistes" mais promet "une opération d'envergure dans les semaines à venir" qui va faire "se retourner d'un coup" le pays.

  

Dans la foule hétéroclite, des anti-vaccins ("Vax ARN, manip génétique", scandait la foule), un indépendantiste savoyard drapeau au vent, des partisans du Pr Jean-Bernard Fourtillan, incarcéré pour avoir mené des essais thérapeutiques sauvages.

Mais aussi des personnalités comme l'humoriste Jean-Marie Bigard ou encore le chanteur Francis Lalanne, qui avait appelé à renverser le chef de l'État en janvier dernier. Appel qui lui avait d'ailleurs valu une enquête.

Le collectionneur Pierre-Jean Chalençon, épinglé pour des dîners clandestins au début du mois d'avril, est également de la partie.

Les forces de l'ordre n'étaient pas visibles, raconte l'AFP, alors qu'aucun des manifestants ne respectait les gestes barrières.


LC avec AFP

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