SYNDROME DU CHOC TOXIQUE - Ce mannequin de 27 ans a vu sa vie basculer du jour au lendemain à cause d'un tampon hygiénique. En cause ? Un syndrome de choc toxique, une maladie infectieuse qui aurait pu lui coûter la vie. Amputée d'une jambe, elle a fait de son histoire un combat pour obliger les fabricants à dévoiler la composition de leurs produits.
C'est l'histoire d'un destin brisé. A 24 ans, Lauren Wasser avait tout pour elle. De longs cheveux blonds. Des yeux bleus en amande. Bref, une plastique de rêve. Et aussi une tête bien remplie. Elle vivait du côté de Santa Monica, sur la côte ouest des États-Unis. Et sa carrière de mannequin s'annonçait sous les meilleurs auspices dans le magazine de mode Vogue en Italie après une apparition quand elle était âgée de deux mois. Cette grande sportive avait même obtenu une bourse en pratiquant le basket-ball à haut niveau. En parallèle, elle suivait des cours de théâtre. Juste pour le plaisir.
Mais la vie de Lauren Wasser a basculé du jour au lendemain il y a trois ans, comme le rapporte le site d'information Vice News qui vient de révéler son histoire sur le Web. En cause ? Un produit que des millions de femmes utilisent couramment chaque mois : un simple tampon hygiénique. Un jour, la jeune Américaine a été victime d'un syndrome du choc toxique (SCT). Une maladie infectieuse rare liée à l'usage des tampons, dont la composition chimique pourrait favoriser le développement d'un staphylocoque doré dans le vagin, qui pénètre ensuite dans le sang ce qui entraîne une sorte de septicémie. C'est ce qui est arrivé à Lauren Wasser.
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Un matin, il y a trois ans, sa mère l'a découverte inconsciente gisant sur le sol de la salle de bains. Elle souffrait d'une forte fièvre. Inquiète, mais pensant qu'il s'agissait d'une grippe, la maman de Lauren Wasser décide de l’emmener en urgence à l'hôpital. En l'examinant, les médecins découvrent alors que les organes de la jeune Américaine s’arrêtent de fonctionner les uns après les autres. L'infection s'est étendue et transformée en gangrène. Sa jambe droite est la plus touchée. "C'était la douleur la plus atroce que j’aie jamais ressentie, se souvient-elle. Je ne saurais même pas la décrire."
"Ce tampon a détruit ma vie"
L'équipe médicale comprend alors qu'il s'agit d'un syndrome de choc toxique. Mais il est déjà trop tard. Pour lui sauver la vie, les médecins lui annoncent qu'ils vont devoir lui amputer la jambe, sous le genou. Trois ans après ce terrible épisode, Lauren Wasser porte aujourd'hui une prothèse. Ce qui ne l'a pas empêchée de poursuivre sa carrière dans le mannequinat. Son histoire est devenue le combat d'une vie. "Ce tampon a détruit ma vie, raconte-t-elle. Je n'en aurais jamais utilisé en sachant que je risquais de tels soucis de santé."
La mère et la fille ont décidé de porter plainte au moment des faits. Un procès contre la marque de tampons hygiéniques Kotex est en cours aux États-Unis. Elles veulent aujourd'hui porter l'histoire de Lauren jusqu'au Congrès américain et militent en faveur du projet de loi "Robin Danielson Act", du nom d'une jeune Américaine décédée en 1998 à la suite d'un syndrome de choc toxique. Aux États-Unis, la sénatrice démocrate Carolyn Maloney, surnommée "Mrs Tampon", défend aujourd'hui un projet de loi pour obliger les fabricants à dévoiler la composition des tampons et autres protections hygiéniques.
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