ELDORADO – L’or ne sert pas qu’à fabriquer des bagues et des colliers. Le métal, sous forme de nanoparticules, pourrait aussi devenir la nouvelle arme anti-cancer. Des essais cliniques sont en cours aux Etats-Unis pour vérifier l’efficacité d’un tel traitement, qui aurait moins d’inconvénients que la chimiothérapie.
Parmi les trésors de la nature, il y en a un, l’or, qui pourrait faire des miracles sur notre santé. A l’échelle nanométrique, il pourrait détruire les cellules cancéreuses. "À cette échelle, les particules d’or prennent des couleurs variables, en fonction de leur forme et de leur taille, explique Emmanuel Fort, professeur à l’institut Langevin, spécialiste de l’interaction onde-matière, dans la revue The Conversation. Cette propriété est utilisée depuis l’Antiquité pour colorer les verres et les faïences en leur donnant par exemple une couleur rubis intense."
Les scientifiques ont eu l’idée d’utiliser ce procédé d’artiste pour élaborer un nouveau type de traitement. Le chercheur détaille dans The Conversation ce qu'est la résonance, à l’origine du traitement : "Lorsque les nanoparticules d’or sont éclairées par une source lumineuse, les électrons de conduction du métal sont excités par l’onde lumineuse et se mettent à osciller. Cette oscillation est particulièrement intense pour une couleur particulière du spectre lumineux."
Des résultats prometteurs chez la souris
Encore mieux, le Pr Fort explique qu’il est possible de choisir la fréquence de résonnance grâce à ce jeu de lumière et, du coup, de faire en sorte que les particules se comportent d’une certaine façon. "Le principe est de détruire les tumeurs par photothermie, c’est-à-dire de chauffer localement les tumeurs 'décorées' de nanoparticules d’or en les éclairant", finit d’expliquer le scientifique.
Cette méthode des plus lumineuses est actuellement en cours d’étude sur des hommes outre-Atlantique. Les scientifiques ont tout simplement injecté des nanoparticules d’or chez des patients touchés par un cancer et réfractaires aux traitements classiques, puis les ont éclairés au laser pour qu’elles agissent au niveau des cellules cancéreuses... et les tuent. De précédentes études chez l’animal ont déjà permis de tester l’efficacité et la sécurité des nanoparticules d’or sur des souris atteintes d’un cancer du cerveau, de la prostate et du pancréas. La suite nous dira si cette méthode permet de complètement éradiquer les tumeurs cancéreuses.
Tout
TF1 Info
TF1 Info
- 3Qui est Rima Abdul-Malak, la nouvelle ministre de la Culture ?Publié hier à 14h03
- 7Orages violents : deux départements encore en vigilance orangePublié hier à 8h37
- 2Gouvernement Borne : tourisme, transports, logement... les ministères oubliésPublié aujourd'hui à 8h41
- 3Gangs nigérians à Marseille, fausses banques... Les 5 vidéos marquantes du JT de TF1 cette semainePublié aujourd'hui à 8h30
- 4Invasion de fourmis, maison à 35.000 euros... Les 5 vidéos étonnantes de la semaine du JT de TF1Publié aujourd'hui à 8h00
- 5EN DIRECT - Cannes 2022 : entre glam et scandale, le tapis rouge le plus dingue de la planètePublié aujourd'hui à 7h19
- 6EN DIRECT - Législatives 2022 : la candidate Élisabeth Borne en déplacement dans le CalvadosPublié aujourd'hui à 7h00
- 9Eurovision 2022 : six pays accusés d'une tricherie d'une "ampleur inédite"Publié hier à 23h26
- 2
- 4Variole du singe : bénin pour l'homme ?Publié hier à 20h29
- 5Variole du singe : la France doit-elle craindre une flambée épidémique ?Publié hier à 16h16
- 6Qu'est-ce que la variole du singe, détectée dans plusieurs pays européens et en Amérique du NordPublié le 18 mai 2022 à 17h14
- 8Variole du singe : un premier cas confirmé en FrancePublié hier à 10h37
- 9Variole du singe : un premier cas suspect recensé en FrancePublié le 19 mai 2022 à 20h31