TOXIQUE - L'Association nationale de défense des consommateurs et usagers (CVLC) a publié une enquête sur la composition du maquillage pour enfants. Des substances potentiellement dangereuses y ont été relevées.
Rouges à lèvres, vernis à ongles, maquillage de déguisement... Les enfants adorent se grimer et les industriels l'ont bien compris, proposant du maquillage destiné aux plus petits dans les rayons des magasins de jouets. Naturellement, on espère que ces produits sont conçus avec le moins de substances chimiques possibles pour limiter les risques d'allergies. Cependant, ces produits seraient, parfois, aussi nocifs voire plus toxiques que ceux destinés aux adultes. La CVLC a en effet publié cette semaine une enquête, réalisée en partenariat avec la Fédération romande des consommateurs, sur neuf produits de maquillage censés pouvoir être utilisés dès l'âge de 3 ans par les enfants.
Des "huiles minérales issues du pétrole"
Cette enquête menée sur deux brillants à lèvres, cinq vernis et deux mallettes de maquillage, démontre la présence de substances toxiques : ils contiendraient des perturbateurs endocriniens, des substances cancérogènes et des allergènes. L'association révèle ainsi que des MOSH et des MOAH, des huiles minérales issues du pétrole et jugées préoccupantes pour la santé, ont été retrouvés dans les rouges et brillants à lèvres pour enfants passés au crible. Les MOSH sont soupçonnés d’être "bioaccumulables dans le foie et les MOAH seraient susceptibles d’être cancérigènes", assure l'étude. Les analyses réalisées en laboratoire ont, par exemple, établi que les brillants à lèvres de la mallette "Make it real" contenaient jusqu’à 42% de MOSH, un pourcentage largement supérieur aux doses (5%) recommandées par l’association professionnelle européenne des industries cosmétiques, Cosmetics Europe.
La majorité des vernis destinées aux enfants ne contiendraient pas de solvants volatiles, ceux-ci étant souvent remplacés par de l'eau. Mais l'enquête assure que trois des cinq produits analysés comportaient du phénoxyéthanol, un conservateur qui peut avoir des effets sur le foie. Dans un produit de la gamme "Rêve de princesse - Ma manucure créative", ont ainsi été retrouvés à la fois du phénoxyéthanol et des doses très élevées de styrène, un potentiel perturbateur endocrinien.
Les mallettes de maquillage analysées, composées d'une multitude d'ombres à paupières, gloss, etc... contenaient de leur côté toutes du phénoxyéthanol. Le BHT, autre substance soupçonnée d'être un perturbateur endocrinien, serait également présent dans les fards à paupières et vernis composés aussi de methylisothiazolinone (MIT), un allergène puissant. De plus, ces mallettes pour enfants n'indiquent pas les substances présentes sur l'étiquette. Les parents ne peuvent ainsi pas évaluer le degré de toxicité des produits.
En conclusion, l'association publie le récapitulatif des composants de tous les produits et propose aux parents quelques conseils pour limiter les risques :
- Privilégier le maquillage qui s’enlève à l’eau et le garder sur la peau le moins longtemps possible.
- Avant toute application sur la peau, lire les consignes d’utilisation et les avertissements indiqués sur l’emballage ou la notice.
- Démaquiller soigneusement la peau avec de l’eau et un savon doux ou un lait de toilette adapté à l’âge de l’enfant et appliquer ensuite une crème hydratante.
La CLCV rappelle par ailleurs l'importance de ne pas acheter de maquillage pour enfants en dehors de l'Union européenne car les normes sanitaires risques d'être différentes et moins restrictives.
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