JOUR 30, EPISODE 7 – Près de trente jours après le début du défi collectif, l’heure est au bilan. Le chemin fut long et tortueux mais contre toute attente, le pari est réussi. Je suis désormais libérée de mon addiction... enfin presque.
Clap de fin. c'est la fin du défi du moi(s) sans tabac ! Mais le début d’une vie avec du souffle. Le 1er novembre 2016, j’ai dit adieu à la cigarette, sa nicotine et ses plus de 4000 substances nocives, comme près de 179.953 Français aujourd’hui inscrits sur le site tabac-info-service.fr. Je suis désormais affranchie de mon addiction. Ou presque. Car l’envie de fumer, elle, est toujours là.
La rupture fut douloureuse, ponctuée de hauts et de bas, mais j’ai tenu. Malgré une petite rechute, le résultat est probant : je ne suis plus esclave de la cigarette. Je peux attendre le bus, marcher dans la rue ou faire une pause avec mes collègues sans clope au bec. Et croyez-moi, c’est un exploit pour quelqu’un qui fumait un paquet par jour il y a tout juste un mois. Bref, trente jours d’abstinence pour une révélation.
Trouver SA motivation
Dès mon premier billet, vous étiez nombreux à m’avoir révélé le secret de la victoire : la mo-ti-va-tion. Mais encore faut-il déterminer la sienne. Je m’explique : certains arrêtent pour préserver leur santé, d’autres encore pour faire des économies. Pour moi, c’était une question de fierté. Je m’étais engagée à vous raconter mon expérience dans un billet pendant tout le mois de novembre. Impossible donc de jeter l’éponge en cours de route. Cet élan d’orgueil a été bénéfique puisque je me suis prouvée que je pouvais y arriver.
Mais je ne crache pas dans la soupe pour autant. Sans la campagne médiatique autour de ce moi(s) sans tabac, il n’y aurait pas eu de défi. Et sans défi, pas de billet, ni de sevrage. L’agenda, le dépliant "conseils pratiques" ou la petite roue indiquant les économies réalisées confectionnés par les tabacologues de Tabac Info Service sont certe d'une aide limitée si l'on n'est pas décidé, mais un précieux soutien autrement.
Parole d’ex-fumeuse : à l’impossible, nul n’est tenu... sauf s’il est motivé. L’envie demeure, et le sera probablement toujours, mais j’ai désormais appris à faire avec. Ma bouche, ma gorge et mes poumons peuvent se rassurer : je ne les enfumerai pas ce soir à minuit tapante. Le plus heureux par cette nouvelle est probablement mon cœur. Aujourd’hui encore, une étude scientifique pointe du doigt les dangers de fumer pour les artères. Les amateurs de cigarettes de moins de 50 ans auraient ainsi 8 fois plus de risque de mourir d’une crise cardiaque…
S’il faut bien mourir de quelque chose, ça sera donc sans l’odeur de tabac froid persistante et avec un kilo supplémentaire. Mais si c’est le prix de la liberté, soyons honnête, il ne pèse pas si lourd… et je ne suis pas la seule à l'avoir compris.
On arrête tous la 🚬 !? #MoisSansTabac #EnNovembreOnArreteEnsemble #EnPleineSanté #Vape #Vaping #Vie #Santé 😘 pic.twitter.com/9Pyhe0pMuT — Vincent Cerutti (@ceruttiofficiel) 30 novembre 2016
1 #Moissanstabac ... Ça se fête ! 👏🏻🎊🍾🎉 Stéphane a maintenant 5 fois plus de chance de rester non fumeur ! A qui le tour ? ❌🚬⛔ #Pblv pic.twitter.com/LDVXZcJ9wI — Plus belle la vie (@PBLVofficiel) 30 novembre 2016
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