Noël sous Covid : tests, invités… Nos 5 conseils pour passer des fêtes sereines

C.A.
Publié le 21 décembre 2021 à 11h44, mis à jour le 21 décembre 2021 à 12h07
JT Perso
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Source : JT 20h Semaine

CONSEILS - Quand de nombreux pays serrent la vis face à la 5e vague et le déferlement du variant Omicron, le gouvernement se dit toujours confiant quant à la bonne tenue des fêtes de Noël et choisit de n'imposer aucune règle. Pour ne prendre aucun risque, LCI vous indique les meilleurs réflexes à adopter lors de ces rassemblements.

L'ampleur inattendue de la cinquième vague et l'arrivée du variant Omicron ont longtemps fait douter de la bonne tenue des fêtes de Noël. Malgré le franchissement du seuil des 3000 patients hospitalisés en soins critiques lundi et un taux d'incidence record toutes vagues confondues (536,6 pour 100.000), le gouvernement se veut rassurant. Ce mardi matin encore sur France 2, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, assurait faire confiance aux Français, qui ont déjà montré l'an passé leur exemplarité.

Pour vous aider à ne prendre aucun risque, voici point par point les meilleurs réflexes à adopter.

Se faire tester avant les festivités et le jour même

Si l'exécutif n'a décidé d'imposer aucune restriction pour Noël, il insiste sur la nécessité de se faire tester avant et le jour même des festivités. Lors de son allocution suite à un conseil de défense sanitaire le 17 décembre, Jean Castex a ainsi enjoint "chacune et chacun, vacciné ou non, à se tester dans les heures précédant" les réunions de famille avec un test PCR, antigénique ou un autotest.

Plus tôt ce mois-ci, le 8 décembre, le Conseil scientifique formulait un avis dans lequel il indiquait que "le geste le plus utile consiste, pour tous les participants, et en particulier les moins fragiles, les plus jeunes et les plus actifs socialement, à se dépister, soit par un autotest le jour même ou soit par un test antigénique, la veille ou le jour même de l’événement". Les experts conseillaient de plus aux organisateurs des festivités de mettre à disposition de leurs invités des autotests. "Pour mémoire, un autotest coûte 5 euros", rappelaient-ils.

Si votre test est positif, vous devez vous isoler immédiatement pour une durée de 10 jours. Dans le cas où vous auriez encore de la fièvre au dixième jour, l'isolement doit se terminer 48 heures après sa disparition. Si le test positif réalisé est de type antigénique ou autotest, il est nécessaire de confirmer son résultat dans les 24 heures suivantes avec un test PCR, considéré comme test de référence.

Limiter le nombre d'invités

À l'inverse de Noël 2020, où le nombre de convives était limité à six, le gouvernement compte là encore sur la responsabilité de chacun. "Plutôt qu'un nombre précis, appuyons-nous sur un principe de bon sens : moins on est nombreux, moins on prend de risques. Évitons les grandes fêtes, les grands rassemblements, les grands dîners", a déclaré Jean Castex le 17 décembre.

Le 2 décembre sur LCI, l'épidémiologiste et membre du Conseil scientifique, Arnaud Fontanet, conseillait : "Assurez-vous que les personnes fragiles ont eu leur dose de rappel et mettez-les peut-être un peu à l'écart".

Pour réduire encore les risques, un outil a été développé par Guillaume Rozier, créateur de l'outil de surveillance de l'épidémie CovidTracker, pour calculer les chances que quelqu’un qui porte le virus soit présent à un repas de Noël. Baptisé Covirisque, il prend en compte le taux d'incidence de votre département et le nombre d'invités pour faire son calcul. Les données de circulation du virus sont automatiquement mises à jour quotidiennement et proviennent de Santé publique France. 

Pr Arnaud Fontanet : invité de la matinale jeudi 2 décembreSource : TF1 Info

Aérer régulièrement

Longtemps oubliée des gestes barrière, l'aération est néanmoins primordiale pour se prémunir de la propagation du virus dans une pièce. Dans son avis du 14 décembre, le Conseil scientifique recommande d'aérer "10 minutes par heure au minimum", voire "en permanence si possible".

"L’utilisation d’un capteur de CO2 doit être fortement encouragée", ajoutent les experts. Ces appareils, qui mesurent la teneur de l'air en CO2, alertent lorsque celle-ci est trop élevée, ce qui permet de savoir quand aérer. Plus le taux de CO2 est élevé dans une pièce, plus le risque de concentration de gouttelettes émises par les individus en respirant est élevé.

Porter un masque aussi souvent que possible

Dès lors que vous n'êtes pas en train de manger, il est également recommandé de s'efforcer de porter un masque le plus souvent possible, surtout pour les plus fragiles et les non-vaccinées. "Ils peuvent porter un masque de type FFP2 dès que cela est possible, avec toute la complexité néanmoins liée à cet usage", indique le Conseil scientifique.

Avoir fait sa dose de rappel

Invité sur France 2 ce mardi, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, s'est félicité de l'efficacité de la campagne de rappel. "On va franchir aujourd'hui la barre des 20 millions de Français qui ont fait ce rappel, avec quatre jours d'avance par rapport à l'objectif qu'avait fixé Olivier Véran", s'est-il réjoui.

Alors que le variant Omicron se développerait "70% plus rapidement dans les cellules de l'organisme" que les variants précédant, dit-il, la dose de rappel serait une arme efficace pour le repousser, à en croire une étude de l'institut Pasteur publiée lundi. Selon les scientifiques, "les sérums d'individus ayant reçu une troisième dose de rappel Pfizer, analysés un mois après l'injection, restent efficaces contre Omicron". Le variant Omicron n'est en revanche quasiment plus neutralisé cinq mois après la deuxième injection de vaccin. 

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Pour autant, ces recommandations ne feront l'objet d'aucun "flicage", a tenu à rappeler Gabriel Attal sur franceinfo le 14 décembre. "Les Français savent à peu près comment il faut faire. On croit à la responsabilité et la prudence. Je ne suis pas dans cette infantilisation, il n'est pas question de fliquer."


C.A.

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