Covid-19 : BA.4, un nouveau sous-variant d'Omicron détecté en Belgique

Publié le 12 avril 2022 à 12h32, mis à jour le 12 avril 2022 à 16h04

Source : JT 13h Semaine

Deux nouveaux sous-lignages du virus viennent d'être découverts en Afrique du Sud et au Botswana.
L'un d'eux est déjà présent dans plusieurs pays européens, dont la Belgique, comme annoncé lundi par les autorités scientifiques locales.
La nouvelle n'est pour autant pas jugée très inquiétante.

Alors que le pic de la vague de BA.2 semble officiellement atteint en France, la perspective de voir émerger de nouveaux variants plus contagieux et plus sévères est toujours à craindre. C'est dans ce contexte qu'un nouveau sous-lignage d'Omicron vient d'être détecté aux frontières de l'Hexagone, les autorités scientifiques belges ayant annoncé, ce lundi 11 avril, que la souche baptisée BA.4 était désormais présente sur le territoire. 

L'échantillon de cette nouvelle variante du virus, déjà décelée dans d'autres pays européens, a été prélevé en Belgique francophone et analysé par l'Université libre de Bruxelles, ont en outre précisé les virologues Piet Maes et Marc Van Ranst. Selon ce dernier, la découverte n'a pour l'heure rien d'inquiétant. "Les virus accumulent les mutations, c'est ce qu'ils font toujours. De nouvelles versions feront encore surface", souligne-t-il, précisant "préférer les subversions d'Omicron qu'un tout nouveau variant".

Pas de hausse significative d'infections observée

Les premières précisions apportées concernant le sous-variant BA.4 révèlent que ce dernier serait en fait issu d’un alliage entre les sous-variants d'Omicron BA.1 et BA.3. 

Les scientifiques belges n'ont en revanche pas fait mention de l'éventuelle présence sur le territoire de la version BA.5 d'Omicron, récemment détectée comme BA.4 en Afrique du Sud et au Botswana et, ces derniers jours, dans plusieurs pays européens dont l'Allemagne, le Danemark, ou encore le Royaume-Uni. Ce sous-lignage a également été détecté dans de faibles proportions aux États-Unis et à Porto Rico, selon Forbes.

À noter toutefois qu'en Afrique du Sud, ces deux nouvelles versions du virus n'ont pas engendré d'augmentation significative des infections, des admissions à l'hôpital ou des décès, a rassuré ce lundi sur Twitter le virologue Tulio de Oliveira, directeur de l'institut de recherche Krisp de l'université sud-africaine de l'Université du KwaZulu-Natal.

"Le scénario le plus probable est que le virus va continuer à évoluer, mais que la sévérité de la maladie qu’il provoque va aller s’amenuisant au fur et à mesure que l’immunité augmente grâce à la vaccination et aux infections", a de son côté expliqué, il y a peu, Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’OMS, au sujet d'Omicron.


Audrey LE GUELLEC

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