Papillomavirus : une annonce attendue mardi pour "éradiquer" la maladie

par T.G.
Publié le 27 février 2023 à 21h50

Source : Sujet TF1 Info

Emmanuel Macron doit faire mardi "une annonce décisive pour éradiquer le papillomavirus", selon l'Elysée.
La maladie est responsable de 30.000 lésions précancéreuses du col de l’utérus et de 6.000 nouveaux cas de cancers chez la femme et l'homme.

Le papillomavirus dans le viseur de l'État. Emmanuel Macron est attendu mardi à Jarnac (Charente) où il doit "faire une annonce décisive pour éradiquer" cette infection, selon l'Élysée. Cette dernière fait des ravages ; elle est responsable de 30.000 lésions précancéreuses du col de l’utérus et de 6000 nouveaux cas de cancers chez la femme et l'homme.

Le chef de l'État, accompagné des ministres de la Santé et de l'Éducation, François Braun et Pap Ndiaye, se rendra dans l'après-midi dans un collège où il "assistera à une séance de vaccination organisée au sein de l’établissement", a expliqué la présidence de la République, quatre jours avant la Journée mondiale de sensibilisation autour des maladies induites par le papillomavirus humain (HPV).

L'efficacité des campagnes de vaccination

Extrêmement fréquentes, ces infections sont la plupart du temps bénignes. Problème, elles peuvent persister et aboutir à un cancer : les HPV sont responsables de 2.900 cancers du col de l'utérus provoquant plus de 1000 décès par an, 1500 cancers de la sphère ORL, 1500 cancers de l'anus, 200 cancers de la vulve ou du vagin et une centaine de cancers du pénis. 

Pourtant, des solutions existent. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), ces cancers seraient totalement éliminables grâce au dépistage et à la vaccination. Or, le taux de couverture vaccinale est actuellement en France de 37% pour les filles et 9% pour les garçons, alors que la stratégie décennale de lutte contre les cancers 2021-2030 vise un objectif de 80% d'ici à sept ans.

La vaccination est aujourd'hui recommandée pour les filles et les garçons entre 11 ans et 14 ans. Elle peut également être proposée en rattrapage jusqu'à l'âge de 19 ans et reste possible jusqu'à 26 ans pour les hommes qui ont des relations sexuelles avec les hommes. Une expérimentation menée dans le Grand Est pendant deux ans a montré de bons résultats chez les jeunes scolarisés en classe de 5ᵉ, le taux de vaccination passant de 9% à 27% la première année et de 14% à 31% la seconde.


T.G.

Tout
TF1 Info