GESTE BARRIÈRE – Face aux variants plus contagieux, le gouvernement va faire des deux mètres la nouvelle règle de distanciation physique.
Pour se protéger face au virus, il va falloir se tenir encore plus loin des uns des autres. Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) doit rendre de nouvelles recommandations ce vendredi 22 janvier au sujet des gestes barrières, et notamment sur la distanciation physique.
Aujourd’hui fixée à 1 mètre, celle-ci va passer à 2 pour faire face à la présence en France de nouveaux variants du virus, visiblement plus contagieux. Ainsi, Santé publique France (SPF) a estimé à 131 le nombre de cas du variant anglais et à 10 ceux du variant sud-africain. Aujourd’hui, pour être considéré comme cas-contact d’une personne diagnostiquée positive au Covid-19, il faut avoir été "en face-à-face, à moins d’1 mètre, quelle que soit la durée", considère le HCSP.
Un risque corrélé à la distance respectée
Alors, qu’est-ce ça change sur le plan sanitaire ? Cette distanciation sociale fixée à 2 mètres suppose que la transmission majeure du Covid-19 se fait via "des gouttelettes respiratoires tombant sur d’autres ou sur des surfaces", selon une étude britannique, réalisée par le Centre de médecine basée sur les preuves (CEBM) et l’université d’Oxford. Pour prouver que la distance de deux mètres est nécessaire pour réduire les contaminations, les chercheurs se sont appuyés sur 25 études différentes partant du postulat que le risque d’être contaminé est corrélé à la distance physique respectée. Ce geste barrière repose donc sur le fait que "le risque de transmission diminue à mesure que la distance physique augmente entre les personnes". Par exemple, une étude publiée dans la revue scientifique The Lancet conclut que le risque d’être infecté par divers types de coronavirus est de 13% en étant situé à moins d’1 mètre et seulement de 3% au-delà de cette distance.
"Les preuves montrent que le risque peut être de 2 à 10 fois plus élevé à 1 mètre qu’à 2 mètres", indique d’ailleurs le gouvernement britannique pour justifier de la mesure, imposée à la population dès le printemps dernier. L’étude du CEBM et de l’université d’Oxford observe que même 2 mètres ne sont parfois pas suffisants, compte tenu du fait que "de plus petites gouttelettes en suspension chargées de SRAS-CoV-2 peuvent se propager jusqu’à 8 mètres".
Partant de l’idée que le virus se transmet principalement par le biais de grosses gouttelettes restant en suspension dans l'air, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a demandé à ce que soit respecté 1 mètre de distance à travers le monde. Mais chaque pays a été libre d’adopter la distance de son choix. Ainsi, l’Espagne, le Canada ou le Royaume-Uni ont imposé une distanciation de 2 mètres entre les gens tandis que la France, l’Italie, ou encore Singapour ont choisi de limiter celle-ci à 1 mètre. Mais cette règle n’est pas sans conséquence sur l’activité économique. Au Royaume-Uni, "les acteurs de l’industrie ont estimé que le secteur de l’hôtellerie ne pourrait réaliser que 30% de ses revenus avant le Covid-19 avec une distance de 2 mètres, contre 60 à 75% à 1 mètre", selon le gouvernement. En France aujourd’hui, le protocole sanitaire en vigueur dans les commerces ouverts impose la distance d’1 mètre entre les clients.
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