Pollens : le risque d’allergies reste élevé cette semaine

par Julie BERNICHAN
Publié le 25 avril 2016 à 11h48
 Pollens : le risque d’allergies reste élevé cette semaine

VIGILANCE – Le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) place moins de régions en alerte rouge que la semaine dernière mais la menace allergique continue de planer dans le Nord-Est.

Les allergies aux pollens sévissent toujours dans l’Hexagone. Les personnes concernées continueront d’éternuer, d’avoir le nez qui coule et les yeux qui piquent, les principaux symptômes de cette réaction de défense excessive et non désirée du système immunitaire.

Le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) qui établit le risque allergique en fonction des quantités de pollens mesurées, des prévisions météorologiques des jours à venir, des végétaux et des symptômes constatés par les médecins, baisse le niveau de risque allergique. Il est de quatre sur cinq, contre cinq sur cinq la semaine dernière.

EN SAVOIR + >>  Pollens : risque allergique élevé à très élevé dans un large quart Nord-Est

Attention aux pollens de bouleaux dans le Nord

Parmi les principales substances allergènes, le bouleau détient toujours la palme d’or. Les quantités de ce pollen sont toujours importantes dans un quart nord-est. Ainsi l’Île-de-France, les Hauts-de-France et le Grand-Est font parties des régions les plus touchées.

Mais la baisse des températures annoncée partout en métropole devrait profiter aux personnes allergiques. Un répit de courte durée car des épisodes ensoleillés au-dessus de la ligne Caen-Grenoble accentueront les risques pendant quelques jours. En Franche-Comté et dans le centre de la France le risque est considéré comme "moyen".

Dans le sud, gare aux graminées !

Après les pollens de bouleaux, ce sont les allergies aux graminées qui devraient prendre le relais. Ainsi le RNSA place la vallée du Rhône, les alentours d’Agen et la Corse en risque "moyen". Malgré cela, le risque reste assez faible dans le reste du sud du pays.

La saison est bien loin d’être finie. Dans les semaines à venir, les allergies aux pollens de chêne (surtout dans le sud-ouest), de platane et de cyprès continueront également de gêner les plus sensibles. Au contraire, les pollens de peuplier, de saule, de frêne et de charme devraient diminuer.

Pour soulager leurs symptômes, la seule solution pour les personnes touchées reste de suivre les traitements prescrits par leur médecin.

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Julie BERNICHAN

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