ALIMENTATION – Respecter les couleurs pour diminuer les risques de cancer ? C'est ce que tend à démontrer une étude de l'Inserm, qui a permis de faire un lien entre une alimentation basée sur les produits à l'étiquetage le plus sain et l'exposition au cancer.
Cette année, le cancer tuera encore huit millions de personnes. Autant dire que les chercheurs ne lésinent pas sur les moyens pour chercher ce qui pourrait aider à diminuer la mortalité des malades. Et prévenir, encore et toujours plus.
A la faveur de la journée mondiale de lutte contre le cancer, l'éclairage se porte à nouveau sur l'étiquetage des produits alimentaires. Vous savez, ce code couleur allant du vert au rouge et associant les lettres A, B, C, D, E. Il pourrait être un outil très efficace dans la lutte anti-cancer.
Une couleur, une lettre : un degré de nocivité
En effet, selon une nouvelle étude de l'Inserm , le score nutritionnel FSA-NPS (Food Standard Agency Nutritient Profiling System) d'un aliment pourrait devenir un marqueur fort pour mesurer le risque de développer certains cancers.
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Pour établir ce classement, toutes les données d'un aliment sont prises en compte : sa teneur en calories, en sucre, en acide gras saturés et en sel. Etiqueter avec un code couleur et une lettre de l'alphabet correspondant, la méthode pourrait aider le consommateur à faire les bons choix nutritionnels.
Nourriture dégradée, chances d'avoir un cancer augmentée
Et pour mieux comprendre l'incidence des aliments nocifs s'ils sont consommés en trop grande quantité, les habitudes de 6400 personnes ont été observées pendant treize ans. Les sujets observés ont ensuite été divisés en cinq groupes ( comme les cinq catégories d'étiquetage d'aliments ) regroupant 20% de la population totale de l'étude. Les résultats sont sans appel : les personnes présentes au sein du dernier groupe, celui dans lequel les sujets consommaient majoritairement des aliments très mal notés sur le plan nutritionnel, ont 34% de risque en plus de développer un cancer par rapport aux personnes du premier groupe, qui consommaient en majorité des aliments à fort potentiel nutritionnel.
Au vu de ces observations, les chercheurs sont même en mesure de dire que le risque de cancer augmente de manière concomitante à la dégradation de l'alimentation. Même si ces données ne semblent pas aussi solides pour tous les cancers (il est plus difficile d'établir un lien de cause à effet en matière de cancer du sein ou de la prostate, par exemple), il semblerait que l'étiquetage simplifié puisse constituer un outil très efficace dans la lutte contre la maladie.
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