Santé : alerte sur ces anti-inflammatoires qui peuvent provoquer des complications graves

par F.S.
Publié le 28 avril 2023 à 12h18

Source : Sujet TF1 Info

L'ANSM alerte ce vendredi sur la prise d'anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).
L'agence de sécurité du médicament a enregistré plusieurs cas de "complications infectieuses d'issue parfois fatale".
L'organisme conseille plutôt le paracétamol "en cas de douleur et/ou fièvre".

C'est un médicament qu'on trouve encore dans de nombreuses armoires à pharmacie. Dans un bulletin diffusé ce vendredi 28 avril, l'ANSM alerte sur la prise d'anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) après avoir enregistré au mois de mars "plusieurs cas de complications infectieuses". Un avertissement qui vise notamment l'ibuprofène et le kétoprofène, deux médicaments parmi les plus utilisés en automédication.

Privilégier le paracétamol en cas de fièvre

Ces "complications" à l'issue "parfois fatale" concernent des adultes et des enfants ayant pris des AINS, sur prescription ou en automédication, relève l'ANSM. Dans ces cas, les médicaments tels que l'ibuprofène et le kétoprofène peuvent masquer des symptômes comme la fièvre ou la douleur et "donc conduire à un retard de diagnostic et de prise en charge du patient", relève l'agence nationale. "Cela peut avoir pour conséquence un risque de complications graves de l'infection."

C'est pourquoi l'agence préconise le paracétamol en cas de douleur ou de fièvre, "notamment en cas d'infection courante comme une angine, une infection dentaire ou une toux". Par ailleurs, l'agence rappelle qu'en cas d'utilisation de ces traitements, il convient d'utiliser la dose "la plus faible possible et sur la durée la plus courte possible". Enfin, la totalité de ces anti-inflammatoires sont contre-indiqués à partir du début du 6e mois de grossesse et leur utilisation doit se faire avec précaution avant cette période.


F.S.

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