Covid-19 : le défi de la vaccination

Face à une épidémie de Covid moins virulente, l'OMS ajuste ses recommandations vaccinales

par T.G.
Publié le 29 mars 2023 à 12h19
JT Perso

Source : TF1 Info

L'OMS estime que les adultes en bonne santé n'ont pas besoin de dose supplémentaire de vaccins anti-Covid.
En revanche, les personnes à risque sont invités à davantage de vaccination.

"Les retours en termes de santé sont faibles." L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que les adultes en bonne santé ne nécessitent pas de dose supplémentaire de vaccins anti-Covid, les bénéfices pour la santé étant minimes. Il n'y a cependant aucun risque à recevoir des injections supplémentaires, précisent les experts. 

Le Groupe consultatif stratégique d'experts sur la vaccination (SAGE) de l'OMS a publié des recommandations mises à jour après sa réunion cette semaine à Genève. Elles reflètent l'impact d'Omicron et du haut niveau d'immunité désormais atteint dans la population mondiale à cause des infections et grâce à la vaccination. Le SAGE a ainsi proposé trois nouvelles catégories de priorité pour la vaccination Covid en fonction du risque de développer une forme grave de la maladie ou de décès : élevé, moyen et faible. 

Un intervalle de 6 à 12 mois pour les boosters

En revanche, les personnes plus âgées, les autres adultes avec des comorbidités, toutes les personnes immunodéprimées, les femmes enceintes et les travailleurs de santé en première ligne sont invités à davantage de vaccination à raison d'une dose de rappel après le régime initial de vaccination et un premier rappel. Le SAGE recommande un intervalle de 6 à 12 mois entre les boosters en fonction des morbidités.

L'OMS recherche désormais de nouveaux vaccins Covid qui couvrent un large éventail de variants, ont un effet plus durable et affichent de meilleures performances contre l'infection et la transmission. L'organisation examine également de nouvelles méthodes d'administration des sérums par voie nasale, orale ou cutanée.

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Évoquant deux vaccins administrés par voie nasale, dont un utilisé en Chine, le secrétaire exécutif du SAGE, Joachim Hombach, a souligné : "Nous savons qu'ils sont immunogènes... mais ce dont nous avons vraiment besoin, ce sont des données qui étudient réellement l'impact sur la transmission parce que cela pourrait en effet faire une grande différence."


T.G.

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