Dormir au-delà de ce nombre d'heures par nuit augmenterait les risques d'AVC

Publié le 13 décembre 2019 à 11h29, mis à jour le 13 décembre 2019 à 13h21
Dormir au-delà de ce nombre d'heures par nuit augmenterait les risques d'AVC

Source : iStock-

SOMMEIL - C'est une nouvelle qui ne va pas faire plaisir aux plus gros dormeurs d'entre vous. Selon des chercheurs chinois, rester au lit trop longtemps chaque nuit ou faire de longues siestes augmenterait significativement les risques d'AVC.

"Étudier les associations entre la durée du sommeil et le risque d'accident vasculaire cérébral (AVC)" : tel était l'objectif d'une équipe de chercheurs chinois. Et les résultats de leurs travaux, qui viennent d'être publiés, n'incitent pas à rester sous la couette pendant très longtemps. Selon eux, faire des longues nuits d'au moins 9 heures augmenterait en effet les risques de provoquer un AVC.

Pour parvenir à cette conclusion, les scientifiques ont suivi pendant 6 ans près de 32.000 participants, âgés en moyenne de 61,7 ans. Durant ce laps de temps, plus de 1.500 cas d'AVC ont été déplorés. En dissociant les personnes dormant 7 à 8 heures par nuit des gros dormeurs (9 heures ou plus), il a été constaté que ces derniers avaient 23% de risques supplémentaires de subir un AVC. En réalisant les mêmes calculs sur les petits dormeurs (moins de 6 heures par nuit), aucune différence n'a été notée.

L'AVC dépisté en une minute dans les pharmacies d'ArcachonSource : JT 20h WE

Les longues siestes de l'après-midi font courir les mêmes risques

Mais les chercheurs ne se sont pas arrêtés là. Ils ont également étudié la relation entre la durée de la sieste de l'après-midi et les AVC. Sans surprise, le résultat est similaire. Les siestes de plus d'une heure et demie augmenteraient les risques d'AVC de 25% par rapport à celles de moins de 30 minutes. La qualité du sommeil, lorsqu'elle est mauvaise, influe, elle aussi, négativement sur notre santé. Elle augmenterait de 29% les risques d'accident vasculaire cérébral. La raison n'est pour l'instant pas connue. "Davantage de recherches sont nécessaires pour comprendre" le mécanisme, a avoué le docteur Xiaomin Zhang, l'auteur principal.

Les rédacteurs de l'étude, parue dans la revue Neurology, préfèrent cependant voir le côté positif de leurs recherches. Ces résultats signifient que "le maintien d'une durée de sommeil appropriée pourrait être très prometteur en tant que prévention de l'AVC", indique Xiaomin Zhang, dans des propos rapportés par le New York Times.


La rédaction de TF1info

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