GRAVÉ DANS LA PEAU - De plus en plus de Français sautent le pas. Au fil des ans, le tatouage se démocratise. Mais alors que les salons ne désemplissent pas, à l'image du Mondial du tatouage qui se tient à La Villette à Paris ce week-end, il convient de rappeler que cette pratique n'est pas sans risque. Mais qu'il est possible de les éviter.
En France, plus d'une personne sur dix est tatouée. Un chiffre en constante progression. Mais en dépit de son succès, la pratique comporte des risques. Infection, irritation, douleur... Les effets indésirables peuvent rapidement gâcher un magnifique motif ancré dans votre peau. Pour éviter les mauvaises surprises, voici trois conseils avant de passer le pas.
S'assurer d'être "tattoo-compatible"
Vous avez des problèmes de peau ? Réfléchissez à deux fois avant de vous faire tatouer. Si vous êtes atteints de psoriasis par exemple, les lésions causées par l'aiguille risquent de favoriser l'apparition d'une nouvelle plaque. Il est également conseillé, pour les personnes présentant des grains de beauté à risque ou de nombreuses tâches de rousseurs, de consulter un dermatologue avant de passer à l'acte. Après un tatouage, les démangeaisons ou les gonflements sont fréquents dans les jours qui suivent. Toutefois, ces symptômes doivent disparaître en moins d'une semaine, sans soins particuliers autres que ceux indiqués par votre tatoueur (changement de pansement la nuit et crème cicatrisante à appliquer régulièrement).
Bien choisir son tatoueur
Au-delà du trait de crayon, sélectionnez aussi votre futur tatoueur pour sa rigueur. Pour éviter toute contamination, le professionnel doit respecter les règles d'hygiène élémentaires. Avant toute manipulation de votre peau, il doit procéder à un lavage antiseptique de ses mains, à la stérilisation de ses outils et de l'environnement de travail. La zone à tatouer doit aussi être aseptisée, puis traitée avec du matériel à usage unique, comme les gants et les aiguilles.
Bien choisir son encre
D'après les auteurs d'une étude menée sur 300 personnes et parue dans la revue Contact Dermatitis en 2015, les encres rouges et noires ont respectivement engendrés 44% et 25% des réactions cutanées. En 2013, le Syndicat national des dermatologues ( SNDV ) avait d'ores et déjà pointé du doigt les encres utilisées par les tatoueurs, qui seraient, selon l'organisation, emplies de "produits cancérigènes" tels que l'aluminium, le baryum ou encore le cadmium. Suite à un arrêté ministériel, certaines d'entre-elles avaient alors été interdites.
Pourtant, le problème est encore loin d'être réglé. En 2016, la Commission européenne s'alertait encore des dangers sur la santé de tels produits. "Les pigments utilisés ne sont pas spécifiquement produits pour les tatouages/maquillage permanent et montrent généralement une faible limpidité. La majorité d'entre eux ne sont pas autorisés dans l'utilisation des produits cosmétiques et plusieurs ne devraient pas être présents, selon la résolution européenne CoE ResAP(2008)1.", soulignait-elle alors dans la synthèse d'un rapport d'information sur la sécurité des tatouages.
Pour l'heure, il n'existe pas d'alternative "propre" à ces encres, fabriquées pour la plupart aux États-Unis. Certaines marques se revendiquent Vegan. Cela ne signifie pas pour autant qu'elles sont meilleures pour la peau. Seule garantie : elles ne sont pas testées sur les animaux. Quelque soit l'encre choisie, assurez-vous qu'elle soit bien logotée "CE", donc soumise à la reglementation européenne.
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