La Direction générale de la Santé annonce ce mardi étendre la campagne de vaccination en deuxième rappel.Tous les professionnels de santé sont invités à recevoir ce qui s'apparente à une quatrième dose contre le Covid-19.Celle-ci ne revêt pas de caractère obligatoire.
Un nouveau public invité à se faire administrer une fois de plus le vaccin contre le Covid-19. Alors que la septième vague s'estompe enfin avec une baisse croissante des cas enregistrés, la France continue de protéger sa population par la vaccination. Depuis plusieurs semaines, les plus de 60 ans et les résidents des Ehpad et unités de soins longue durée sont éligibles à une deuxième dose de rappel, la "quatrième dose" de vaccin pour de nombreuses personnes.
La semaine dernière, le gouvernement a étendu cette nouvelle injection à cinq millions de personnes supplémentaires : les adultes de 18 à 60 ans à risque de formes graves, les femmes enceintes dès le deuxième trimestre de grossesse, et l'entourage des personnes immunodéprimées, voire des femmes enceintes. La Direction générale de la Santé (DGS) indiquait que "l'arbitrage (était) en cours" pour le personnel soignant.
Une injection qui "n'entre pas dans le champ de l'obligation vaccinale"
L'exécutif a désormais tranché. Dans une note signée ce mardi par la DGS, le gouvernement indique que "le deuxième rappel de vaccination est étendu à tous les professionnels de santé, quel que soit leur âge ou leur état de santé", et à "l'ensemble des salariés du secteur de la santé et médico-social".
Dans le détail, sont concernés les "aides à domicile intervenant auprès de personnes vulnérables, professionnels du transport sanitaire, pompiers, médecins, infirmiers, chirurgiens-dentistes, sages-femmes, pharmaciens, biologistes médicaux", ou encore les "auxiliaires médicaux, aides-soignants, auxiliaires de puériculture et ambulanciers".
Comme pour tous les autres publics éligibles (hors résidents d'Ehpad), il est nécessaire d'attendre six mois entre la première dose de rappel et la deuxième, et trois mois depuis une éventuelle infection au Covid-19. Seul le personnel soignant "qui le souhaite" peut recevoir cette nouvelle injection, qui "ne rentre pas dans le champ de l'obligation vaccinale", précise la DGS.
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