Un centre parisien de vaccination contre la variole du singe a détecté une rupture de la chaîne du froid.Les 468 personnes qui se sont fait vacciner entre le 2 et le 4 août sont rappelées pour recevoir une nouvelle injection."Cela n'entraîne aucun risque sanitaire", affirme la mairie de Paris.
Environ 500 personnes ont été rappelées après avoir été vaccinées contre la variole du singe. En cause ? Une rupture de la chaîne du froid détectée, jeudi 4 août, au sein d'un gros centre de vaccination de la capitale. "Il y avait un frigidaire défectueux" et la température optimale pour la conservation des vaccins n'était pas respectée, a affirmé, ce lundi 8 août, la mairie de Paris.
Suite à la découverte de cette défaillance, le centre "a dû être fermé temporairement" et rouvrira ses portes mardi 9 août, ajoute la mairie, qui a contacté toutes les personnes concernées, à savoir celles qui ont été vaccinées du 2 au 4 août. Soit 468 personnes, a précisé à l'AFP Anne Souyris, adjointe à la Maire de Paris en charge de la santé publique.
Réitérer les injections
Cette rupture de la chaîne du froid nécessite de réitérer les injections effectuées ces jours-là, a indiqué lundi la marie de Paris. Bien que tout risque sanitaire soit exclu, "les agences sanitaires ont recommandé, par sécurité, de revacciner les personnes ayant reçu une dose" les 2,3 et 4 août.
"Cela n'entraîne aucun risque sanitaire pour les personnes concernées, mais une nouvelle première injection s'avère nécessaire pour être efficacement protégé contre le virus", écrit sur son site la mairie de Paris, qui a ouvert le centre "de grande capacité" de vaccination, Edison, dans le 13e arrondissement de Paris. "On a vérifié qu’il n’y avait pas de toxicité. L’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament: ndlr) est venue et nous a certifié qu’il n'y avait aucun risque", ajoute Anne Souyris.
Ces personnes se voient proposer un nouveau rendez-vous et "elles sont prioritaires sur tous les créneaux ouverts", au centre Edison ou au sein des centres gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic (CeGIDD), indique-t-elle encore.