Certains établissements s'exercent sur la mise en place du contrôle du pass sanitaire. Le dispositif nécessite un peu d'organisation.
Les professionnels se préparent. Depuis une semaine, l'hôpital de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) s'essaye au pass sanitaire. Un exercice de pédagogie utile à la fois pour les visiteurs et pour l'établissement. Cela demande un peu d'organisation.
Depuis une semaine, un agent de service habituellement préposé au parking est affecté à un nouveau poste. Pour l'instant, il ne refuse l'accès à personne. Il n'est question que de pédagogie. Si le week-end est plutôt calme, en semaine, plus d'un millier de personnes franchissent l'entrée de l'établissement. Il faut trois agents pour le contrôle. Un casse-tête pour le directeur de l'hôpital. "Si nous recrutons, ce seront des surcoûts qui devront être financés au niveau national", a affirmé André-Gwénaël Pors, directeur général du centre hospitalier.
Les urgences ne sont pas concernées par le pass sanitaire. Les soignants restent inquiets, notamment au sujet du suivi des malades chroniques. Les agents ont reçu pour consigne d'être plus strict avec les visiteurs qu'avec les patients.