VARIANT - L'OMS a exhorté les pays à partager leurs données sur la propagation du variant Omicron afin d'établir plus rapidement les spécificités de cette nouvelle mutation.
Le nouveau variant Omicron dévoile ses caractéristiques jour après jour. Ce mercredi, c'est au sujet du taux de réinfection d'Omicron que s'est exprimé Tedros Adhanom Ghebreyesus.
"Des données préliminaires venant d'Afrique du Sud suggèrent un risque de réinfection plus élevé avec Omicron, mais plus de données sont nécessaires pour tirer des conclusions plus fermes. Il y a aussi des éléments qui laissent à penser qu'Omicron provoque des symptômes moins graves que Delta, mais là aussi il est trop tôt pour être certain", a déclaré le patron de l'Organisation mondiale de la santé lors d'un point presse à Genève.
Pour connaître plus rapidement les propriétés de ce variant, Tedros Adhanom Ghebreyesus a appelé les pays à se montrer coopératifs en soumettant leurs données à l'OMS. Il leur a également demandé de poursuivre les efforts de vaccination et d'application des gestes barrières afin de limiter la propagation de ce variant.
"All governments should: -reassess & revise their national plans, based on the current situation & their capacities -accelerate 💉 coverage in the most at-risk populations -intensify efforts to drive transmission down with a tailored mix of public health measures"- @DrTedros — World Health Organization (WHO) (@WHO) December 8, 2021
L'efficacité des vaccins à l'étude
La cheffe scientifique de l'OMS, la docteure Soumya Swaminathan est également revenue sur des études préliminaires parues ces derniers jours qui semblent montrer que le variant rend le vaccin de Pfizer et BioNTech moins efficace et a appelé à la plus grande prudence pour les interpréter.
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"Il y a une vaste variation de la réduction de l'efficacité des anticorps qui va de 4 à 5 fois moins à 40 fois moins dans ces différentes études", qui se limitent à étudier l'effet sur les seuls anticorps "quand on sait que le système immunitaire est bien plus complexe", a-t-elle déclaré avant d'ajouter : "il est prématuré de conclure que la réduction de l'activité de neutralisation des anticorps doit résulter dans une baisse significative de l'efficacité des vaccins".