REPORTAGE - Beaucoup d'infirmiers étant en arrêt-maladie, les hôpitaux manquent de bras dans les services de réanimation. Des formations sont alors organisées, comme à Rouen (Seine-Martitime).
Une très grande majorité des lits de réanimation sont désormais occupés. Et on sait que les soignants sont épuisés, car 10% des infirmiers seraient en arrêt-maladie. Quand les services de réanimation manquent de bras, des formations express sont donc organisées.
Retourner un patient sur le ventre est une manipulation délicate à faire sur certains cas critiques de Covid. Au début, un aide-soignant simule pour l'exercice. Mais dans quelques jours, les infirmiers aux différentes spécialisations intégreront des services de réanimation. Ils n'ont que deux jours pour connaître les techniques de base de réanimation. Tous sont très attentifs et les gestes appris sont cruciaux.
Partout dans l'Hexagone, les services de réanimation saturent les uns après les autres. Former ce personnel en renfort est indispensable. Une situation que les infirmiers ont tous comprise, car ils se sont portés volontaires. Toutes les semaines, le CHU de Rouen forme des infirmiers en réanimation, tous prêts à affronter la crise sanitaire.
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