Le pari du gouvernement est évidemment d'apprendre à vivre avec le virus sans avoir à reconfiner la population. Quelles sont les mesures à adopter pour y arriver ?
L'Hexagone applique déjà le couvre-feu. Les grands centres commerciaux ont été fermés samedi. Les voyages sont désormais limités au minimum. Mais y a-t-il d'autres outils qui nous permettraient de contenir les contaminations à un niveau acceptable ?
Tester, alerter, protéger, l'exécutif dit vouloir amplifier cette stratégie dans les prochains jours pour tenter de contrôler l'épidémie. Sauf que dans l'Hexagone, le dépistage repose quasi-intégralement sur les prélèvements naso-pharyngés. Alors afin de dépister plus facilement, la Haute Autorité de santé a donné il y a une semaine son feu vert à certains prélèvements salivaires . Un outil essentiel pour tester très massivement la population.
Selon l'épidémiologiste Catherine Hill, les prélèvements naso-pharyngés ne sont vraiment pas commodes. "Un, ils sont désagréables, et deux, il faut du personnel compétent pour le faire. Alors que la salive, tout le monde peut cracher dans un tube", explique-t-elle. La sensibilité des prélèvements salivaires est estimée à 95% contre 90% pour ceux naso-pharyngés. Les États-Unis, le Japon ou encore la Belgique utilisent depuis plusieurs moins déjà cette méthode de dépistage.
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