Dans un train ou dans un magasin, les Bavarois portent obligatoirement un masque FFP2 depuis ce lundi. Face à l'arrivée des variants plus contagieux, les autorités le privilégient. Faut-il le rendre obligatoire ? Qu'en est-il du modèle en tissu ?
Dans l'Hexagone, le masque FFP2 est, en théorie, réservé aux soignants chargés des gestes invasifs. Il permet de filtrer 94% des particules présentes dans l'air. Mais est-ce bien utile pour l'ensemble de la population ? La professeure Christine Rouzioux, virologue et membre de l'Académie de médecine, dit ne pas voir la justification d'une telle mesure. Le FFP2 a également quelques inconvénients. Il coûte plus cher, minimum 1€/pièce et il est plus inconfortable qu'un masque chirurgical ou en tissu.
Avec les nouveaux variants, les autorités sanitaires songent à renforcer les normes pour les masques artisanaux ou en tissu. Pour le docteur Benjamin Davido, infectiologue à l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine) AP-HP, il faudrait aller encore plus loin. Il pense qu'on peut augmenter notre niveau d'exigence et commencer à recommander largement l'utilisation du masque chirurgical dans les semaines qui viennent.
Le double masque est l'option choisie par le nouveau président américain, Joe Biden. Un masque en tissu par-dessus un masque chirurgical. Selon l'université de l’État de Virginie, cette double épaisseur est quasiment aussi efficace que de porter un masque FFP2. Elle permettrait de filtrer jusqu'à 90% des particules. Mais cette piste n'est pas privilégiée en France. Les autorités sanitaires souhaitent plutôt renforcer les gestes barrières et pourraient recommander dans les prochains jours de respecter une distanciation physique de deux mètres.
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