PRÉCISIONS - Comment expliquer les différences entre les âges recommandés d'un pays à l'autre pour le vaccin AstraZeneca ? Faut-il continuer à l'utiliser ? Le docteur Gérald Kierzek nous éclaire sur le sujet.
Le vaccin AstraZeneca au cœur de vives discussions. Les informations sur d'éventuels effets secondaires graves, même rarissimes, ont contribué à nourrir la défiance des publics sollicités pour la vaccination, dont une partie boudent les centres proposant les doses de ce vaccin ou se tournent vers d'autres vaccins disponibles. Une telle défiance est-elle légitime ? Selon le docteur Gérald Kierzek, le sujet est compliqué, car l'Agence européenne des médicaments a parlé de sujets jeunes sans précisions d'âge pour les risques liés au vaccin AstraZeneca : "Moins de 30 ou 50 ans, on ne le sait pas. Et il serait bien que cette autorité européenne apporte des précisions sur cette limite d'âge", assure-t-il.
Les caillots sanguins doivent être répertoriés comme un effet secondaire "très rare" du vaccin AstraZeneca contre le Covid-19, a reconnu mercredi 7 avril le régulateur européen, tout en estimant que la balance bénéfice/risque restait "positive" : "Il est question de caillots sanguins phlébite embolie pulmonaire chez des sujets jeunes, plutôt des femmes" précise Gérald Kierzek. "Et ce risque est extrêmement faible et sans commune mesure avec les bénéfices apportés par le vaccin chez des gens pour lesquels la maladie Covid-19 a un risque de forme grave."
Une limite d'âge "assez raisonnable"
Au sujet des différences entre les âges recommandés pour le vaccin, le consultant TF1-LCI explique que "chaque autorité nationale est indépendante". Les Anglais ont pris la décision de "l'ultra-principe de précaution" en passant la limite d'âge à 30 ans. Et pour ce qui est de l'Hexagone, on est resté à 55 ans. Ce que le docteur Gérald Kierzek estime "assez raisonnable".
En effet, le généraliste pense qu'il faut continuer sur la limitation de 55 ans. À moins de 55 ans, il opte pour le vaccin Pfizer ou Moderna. Par ailleurs, il affirme que la balance bénéfice/risque est primordiale. "Quand on est à risque d'une forme grave, on se fait vacciner", dit-il.
Sur le
même thème
Tout
TF1 Info
- Police, justice et faits diversDes enfants attaqués au couteau à Annecy
- InternationalLe Canada flambe, la côte Est des États-Unis embrumée
- InternationalFrançois, un pape octogénaire à la santé fragile
- InternationalRon DeSantis
- InternationalGuerre en Ukraine : la destruction du barrage de Kakhovka, tournant du conflit ?