EXPLICATIONS - Après une courte suspension à titre préventif, le vaccin anti-Covid d'AstraZeneca a de nouveau reçu le feu vert des autorités sanitaires. Le Dr Gérald Kierzek rappelle que le bénéfice-risque est en effet favorable.
La directrice exécutive de l'Agence européenne du médicament a donné jeudi le feu vert à la reprise du vaccin AstraZeneca, suspendu en rafales par plusieurs pays dont la France ces derniers jours. Comment convaincre les patients de se faire vacciner avec ce vaccin ? "On a fait le point. On a fait une remise à zéro des compteurs d'un vaccin qui était mal parti", explique Gérald Kierzek, médecin urgentiste à l'hôpital de l'Hôtel-Dieu à Paris et consultant pour TF1-LCI.
"Dès le départ, il y avait une espèce de campagne de dénigrement, des doutes. On les a levés. Le bénéfice-risque de ce vaccin est favorable pour les personnes à risque. Avec 25 cas sur 20 millions, on a maintenant un panel suffisant pour dire qu'il y a très peu de risque. Cela ne veut pas dire qu'on va arrêter la surveillance", indique le Dr Kierzek.
"Globalement, il n'y a pas de contre-indications qui ont été ajoutées. Il n'y a pas de risque particulier. Il y a donc de quoi rassurer tout le monde. Les soignants se font vacciner avec AstraZeneca, et généralement, c'est un bon argument quand ils le disent à leurs patients. Dire, qu'en tant que médecin, on se fait vacciner avec AstraZeneca, est en effet l'argument massue", assure-t-il.