DENTITION - A l’occasion de la journée mondiale de la santé bucco-dentaire, ce mardi 20 mars, LCI fait le point avec le docteur Paul Cattanéo sur les règles à respecter en la matière.
27 %, c’est le pourcentage de Français qui se déclarent en bonne santé générale alors qu’ils ne sont pas en bonne santé bucco-dentaire… C’est ce qui ressortait d’une enquête publiée l'an dernier par les Laboratoires Pierre Fabre Oral Care, en partenariat avec l’Union Française pour la Santé Bucco-Dentaire (UFSBD). "Beaucoup de Français ignorent que la santé dentaire est liée à la santé générale (…) cela est peut-être lié à la mauvaise information", commentait alors auprès de LCI le docteur Paul Cattanéo, membre de l’UFSBD. Nous republions ses conseils à l'occasion de la Journée mondiale de la santé bucco-dentaire, ce mardi 20 mars.
Le brossage est trop souvent rapide, ne respecte pas certaines règles
Paul Cattanéo, chirurgien-dentiste, membre de l'UFSBD
Autre chiffre surprenant de cette étude : près d’un quart des Français (23%) avoue se brosser les dents moins de deux fois par jour. "Les méthodes de brossage ne sont pas optimisées. Le brossage est souvent trop rapide et ne respecte pas certaines règles (…) Les gens n’arrivent pas à comprendre que négliger le brossage peut entraîner des pathologies (…)", constate le chirurgien-dentiste auprès de sa clientèle.
Aujourd’hui, la sensibilité d’une gencive ou le saignement, qui sont pourtant des signes avant-coureurs, ne semblent pas être interprétés comme des pathologies mais juste comme un inconfort : 52% de ceux qui souffrent de saignement ne sont pas allés chez le dentiste depuis plus de 1 an et 77% de ceux qui se déclarent en bonne santé dentaire souffrent de sensibilité de temps en temps. "Dans tous les cabinets dentaires, les praticiens axent leur communication sur la prévention, sur les méthodes de brossage pour optimiser les soins qu’ils font pour les faire perdurer", affirme le docteur Paul Cattanéo.
La prévention ne présente pas un coût important
Paul Cattanéo, chirurgien-dentiste, membre de l'UFSBD
La visite chez le praticien est là encore omise de la part de certains Français. Seulement 64% des sondés affirment attendre moins de 1 an entre chaque visite chez le dentiste. Autre exemple chez l’enfant : l’âge conseillé de première visite est 1 an. Mais seulement 16% des parents suivent cette recommandation. Près d’un tiers attend l’âge de 6 ans pour l’emmener chez le spécialiste.
"À l’heure actuelle, la prévention ne présente pas un coût important, explique pourtant Paul Cattanéo. Au pire c’est une consultation dentaire, ça varie entre 23 et 28 euros d’autant plus que c’est pris en charge par l’assurance maladie. Ce n’est pas une dépense qui est censée mettre un frein..."
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