À Paris, la justice a suspendu l'obligation de porter des masques dans la rue. Une décision qui devrait faire école, y compris dans les départements qui viennent tout juste de l'imposer.
À la croisée des tramways ce vendredi matin, les Nantais se pressent pour rejoindre leur bureau. Ici, le masque est obligatoire à l'extérieur, mais certains marchent le visage au grand air. La suspension du masque a néanmoins surpris certains Nantais.
Ici comme ailleurs, le masque divise. Il y a autant d'avis sur la question que de passants. "La contamination ne se fait pas par l'extérieur", expliquent certains. "Quand il n'y a personne, je n'en vois pas trop l'utilité. Il faut faire avec et puis c'est tout", déclarent d'autres. Face à la propagation du variant Omicron, la préfecture de Loire-Atlantique a étendu début janvier le port du masque à l'extérieur dans tout le département. Dans les petites communes comme l'Indre, avec 4 000 habitants, son utilité est parfois questionnée. "Si j'avais des gens autour de moi, je le porterai. Mais honnêtement, là, il n'y a personne", déclare une habitante. Au bord de la Loire, elle est d'ailleurs dans son bon droit. L'arrêté préfectoral prévoit des exceptions près des cours d'eau, sur les plages et dans les espaces naturels peu fréquentés.
TF1 | Reportage M. Giraud, N. Resmann
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